Une femme d'origine tunisienne a été condamnée, vendredi, par la Cour d'Assises d'Aix-en-Provnce à 18 ans de prison pour avoir tué son compagnon. Le crime, dont la sauvagerie a défrayé les chroniques de la presse régionale, avait été commis en juin 2000 dans la ville d'Arles, à une centaine de km au nord-ouest de Marseille. Une femme d'origine tunisienne a été condamnée, vendredi, par la Cour d'Assises d'Aix-en-Provnce à 18 ans de prison pour avoir tué son compagnon. Le crime, dont la sauvagerie a défrayé les chroniques de la presse régionale, avait été commis en juin 2000 dans la ville d'Arles, à une centaine de km au nord-ouest de Marseille. La victime, Larbi Assabri, un maçon marocain de 54 ans, avait été drogué, ligoté, émasculé. Il a ensuite eu les bras et les jambes tailladés d'un couteau avant d'être égorgé. La meurtrière, Najoua Bouameur, une mère de cinq enfants, âgée de 38 ans, était séparée de son mari, également marocain. Les journaux marseillais, qui ont accordé samedi une large place au jugement de ce meurtre qui a duré deux jours à Aix-en-Provence, rapportent que devant les jurés, l'accusée a expliqué qu'elle voulait protéger ses enfants d'un concubin qu'elle décrit comme "un voleur, un violeur, un terroriste et un assassin". En requérant 20 ans de réclusion criminelle, l'accusation a en fait tenu compte des conclusions d'un expert-psychiatre qui a diagnostiqué une psychose délirante ayant altéré le discernement de l'accusée et le contrôle de ses actes. Mais durant les débats, la question de déterminer si l'accusée souffrait de folie ou non, n'a pu être tranchée. De même qu'il n'y avait pas, comme l'a relevé l'avocat général, "la moindre preuve que Assabri était un aussi sale type que l'a décrit l'accusée".