Le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) a tenu, lundi, une réunion spéciale consacrée aux réformes introduites par le nouveau Code de la famille. SM le Roi Mohammed VI a toujours été à l'avant-garde des défenseurs des droits de la femme et de la stabilité de la famille, a affirmé lundi à Rabat le conseiller de SM le Roi, Mohamed Moaatassim, qualifiant le Code de la famille de "nouveau jalon" sur la voie du raffermissement de la démocratie au Maroc. Ce "projet de société" est le fruit d'une volonté commune de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et de l'ensemble de la société marocaine, a dit le conseiller du Souverain dans un exposé devant une réunion spéciale du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), portant sur les principaux points contenus dans le nouveau texte. M. Moaatassim a souligné que le discours royal prononcé, vendredi dernier, devant le Parlement représente une étape radieuse et un moment historique inaugurant une nouvelle ère dans la consécration de l'Etat de droit et de la démocratie. Après avoir rappelé les principales étapes franchies dans l'élaboration du nouveau code de la famille, M. Moaatassim a insisté sur l'importante contribution d'Amir Al Mouminine à l'élaboration d'un texte novateur. Et de souligner, à cet égard, les multiples initiatives prises par le Souverain pour conférer à la femme la place qui lui échoit au sein de la société. Le conseiller de SM le Roi a précisé que ce texte s'assigne essentiellement pour objectifs de rendre justice à la femme, protéger les droits de l'enfant, sauvegarder la dignité de l'homme et veiller à la cohésion de la famille. Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice, Mohamed Bouzoubâa, a rappelé la Lettre Royale que lui a adressée le Souverain ordonnant de hâter l'exécution des Hautes directives du Souverain pour aménager dans les plus brefs délais au sein des différents tribunaux du Royaume des locaux convenables pour les juridictions de la famille et veiller à la formation de cadres qualifiés de différents niveaux pour exercer le pouvoir qui leur sera confié. De son côté, M. Ahmed Toufiq a abordé les dimensions islamique et internationale du nouveau code, affirmant que "le Souverain a veillé à ce qu'il n'ait point de contradictions entre les Marocains et leur identité religieuse". • D'après MAP De leur côté, les membres du CCDH étaient unanimes à souligner que le Discours royal inaugure des changements profonds au sein de la société, notant que le nouveau code de la famille traduit la ferme volonté du Souverain et de la société marocaine, toutes tendances confondues, à persévérer sur la voie de la modernité et de la démocratisation. Le nouveau texte qui est une victoire pour le Maroc et pour la démocratie ne peut que recueillir l'adhésion de toutes les composantes de la société marocaine, ont-ils dit.