Les aficionados des sports automobiles et ceux de la marque au losange peuvent jubiler ! Lors d'un événement organisé au Technocentre Renault à Guyancourt, en France, en région parisienne, Carlos Ghosn, président-directeur général du Groupe Renault, a révélé tous les plans de Renault en sports mécaniques. Renault Sport sera désormais gérée via 2 entités : Renault Sport Racing et Renault Sport Cars. Renault Sport Racing sera en charge de toutes les activités de compétition de Renault, avec Renault Sport Formula One Team, Renault e.dams, Formula Renault 2.0, Renault Sport R.S. 01 Trophy, ainsi que d'autres programmes de compétition-clients sur circuit et en rallye. Renault Sport Racing gèrera ses engagements depuis ses deux sites d'Enstone au Royaume-Uni et de Viry-Châtillon en France. Renault Sport Cars, quant à elle, est une émanation de la division Renault Sport Technologies. Elle dirigera le développement et la commercialisation de la gamme de véhicules de série Renault Sport. Un développement à l'international Pour la marque au losange, Renault Sport vise deux objectifs principaux. Dans un premier temps, l'idée est de promouvoir la marque Renault Sport et de toucher un large public grâce à l'écurie Renault Sport Formula One Team et à l'audience planétaire de la F1. Ensuite, la Formula E et les autres activités sportives, à l'image de Clio Cup avec également un déploiement vers les véhicules électriques. Renault Sport Racing et Renault Sport Cars travailleront ainsi de pair. La première démonstration de l'étroite relation entre les deux entités sera révélée lors du Grand Prix de Monaco. «Nous sommes convaincus que les sports mécaniques attisent toujours l'imaginaire des passionnés, comme des conducteurs de tous les jours. Aujourd'hui, nous nous lançons donc un programme exhaustif. La Formule 1 est au cœur de nos efforts visant à accroître la notoriété de la gamme Renault, particulièrement sur des territoires où la marque fait ses premiers pas», commente Carlos Ghosn, président du Groupe Renault. «Evidemment, nous espérons que notre engagement en sports mécaniques aura un impact concret sur les ventes de Renault Sport. En travaillant sur notre ingénierie dans des programmes aussi compétitifs, nous aurons l'occasion d'évaluer nos développements et de les transférer sur nos modèles de série pour les commercialiser. Ce plein engagement sportif est au cœur de notre stratégie pour la marque Renault et l'innovation technique». Tout un organigramme mis en place Afin de garantir l'autonomie opérationnelle vis-à-vis des objectifs stratégiques du Groupe Renault, un conseil de surveillance a été créé. Il sera dirigé par Carlos Ghosn lui- même. Renault Sport Racing sera présidé par Jérôme Stoll, qui sera accompagné par Cyril Abitboul dans le rôle de directeur général. Frédéric Vasseur, lui, sera rattaché en tant que directeur de la compétition, en charge des questions sportives et techniques. Renault Sport Cars sera dirigé par Patrice Ratti, directeur général. Guillaume Boisseau, directeur des m arques du Groupe Renault, sera en charge du marketing et s'assurera que l'activation et le positionnement des programmes sportifs soit en phase avec la stratégie marketing de Renault. Au cœur des activités sportives, s'impose la nouvelle écurie Renault Sport Formula One Team. Ce nouveau concurrent engagera un châssis Renault R.S.16 développé et assemblé à Enstone, tandis que le groupe propulseur Renault R.E.16 continuera à être développé à Viry-Châtillon. Un certain nombre de nominations ont été faites à des postes clés de l'écurie de Formule 1. Bob Bell devient par exemple directeur technique F1 et aura sous sa responsabilité Nick Chester, directeur technique Châssis, et Rémi Taffin, directeur technique Moteur. Kevin Magnussen et Jolyon Palmer sont confirmés comme pilotes titulaires de Renault Sport Formula One Team. Ils seront accompagnés par Esteban Ocon, qui rejoint l'équipe en tant que troisième pilote et pilote de réserve. Infiniti sera aux côtés de Renault en compétition... Tout un pool de partenaires a été également annoncé pour la Formule 1. Ainsi, figurant comme l'une des marques phares de l'Alliance Renault-Nissan, Infiniti va continuer son aventure en Formule 1, aux côtés de Renault, en renforçant son engagement par le biais d'un programme technologique spécifique. Infiniti développera la seconde génération de systèmes de récupération d'énergie (ERS) pour le groupe propulseur F1. Total et Renault vont étendre leur partenariat existant à travers la fourniture d'un large éventail de produits Total, spécifiquement conçus pour Renault Sport Formula One Team. Renault a également annoncé de nouveaux partenariats avec d'autres marques prestigieuses, dont l'horloger de luxe Bell & Ross, la jeune pousse d'ingénierie acoustique Devialet, ainsi qu'un renouvellement de contrat attendu avec Microsoft et EMC. Renault continuera de travailler avec Gravity Motorsports, une filiale de Genii Capital Group qui conservera une part minoritaire de l'écurie de F1. Genii et Gravity ont œuvré sans relâche pour assurer la survie de l'équipe dans des circonstances particulièrement difficiles. Les équipes de Renault Sport Technologies, pour leur part, qui travaillaient à la compétition-clients opéreront désormais sous la bannière de Renault Sport Racing, toujours sous la direction de Jean-Pascal Dauce. La nouvelle organisation permettra à Renault de connecter chaque catégorie plus efficacement, en rallye avec Clio R3T et le rallye-raid, et avec les formules monotypes comme la Clio Cup et Renault Sport R.S.01 Trophy. Renault continue également son implication dans la catégorie monoplace Formula Renault 2.0. Les activités de Renault en Formula E seront également intégrées à Renault Sport Racing. Renault s'est engagé dans ce championnat jusqu'à – au moins – la quatrième saison avec l'équipe Renault e.dams. Enfin, la Renault Sport Academy a été annoncée avec le double objectif de détecter de jeunes talents capables d'accéder à la Formule 1.