Le secrétariat d'Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l'Action sociale a organisé, vendredi à Rabat, une réunion sur le lancement de la première tranche du programme sur « la recherche nationale sur le handicap et le programme national d'intégration des personnes handicapées ». Dans le cadre du partenariat entre le gouvernement marocain et l'Union européenne (Programme Meda), le secrétariat d'Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l'Action sociale a organisé, vendredi à Rabat, une réunion sur le lancement de la première tranche du programme sur « la recherche nationale sur le handicap et le programme national d'intégration des personnes handicapées ». Cette manifestation est la première du genre de la commission chargée de superviser le programme national d'intégration des personnes handicapées. Cette commission, indique un communiqué du secrétariat d'Etat chargé de la Famille, de la Solidarité et de l'Action sociale, est composée de représentants du département de tutelle et de la délégation de la commission européenne ainsi que des principaux secteurs gouvernementaux concernés par les questions des personnes handicapées et de certains acteurs de la société civile. Le programme en question sera financé par l'Union européenne à hauteur de 1.760.000 euros, soit 18.457.320 de dirhams, et le gouvernement marocain avec une enveloppe de 88.000 euros, soit 944.328 de dirhams. La première tranche de ce programme sera réalisée par le secrétariat d'Etat en collaboration avec le Bureau d'études et de recherches « CREDES/Handicap international ». La réalisation de cette première tranche durera deux ans, du 1-er août 2003-31 juillet 2005. La deuxième tranche de ce programme, quant à elle, concerne la création d'un Centre national d'intégration de la femme dans le développement. Le programme vise l'amélioration des informations et données dont disposent les acteurs nationaux opérant dans ce domaine ainsi que des politiques et des stratégies de protection et de prise en charge des personnes handicapées. Il se propose également de renforcer les capacités du secrétariat d'Etat en vue de coordonner et de consolider les programmes de protection et de prise en charge des handicapés.