Télévisions, radios, presse écrite... Ils se sont tous donné rendez-vous dans le désert et ont pointé leurs projecteurs sur les concurrentes du douzième Trophée Aïcha des Gazelles. Depuis quelques années déjà le Trophée Aïcha des Gazelles attire non seulement les femmes en quête de sensations fortes mais aussi, et surtout, les médias. Par leur couverture de l'événement qui touche de plus en plus de supports, ils ont fini par faire des Gazelles, de véritables héroïnes du désert. Ainsi pendant la dizaine de jours que dure cette compétition, les gazelles sont suivies de très près par les photographes, les caméras, les journalistes des divers supports de presse et même filmées en permanence par un hélicoptère spécialement affrété pour elles. On les voit démarrer, rouler, galérer, se "tanker", comme on dit chez les avertis, s'ensabler, jardiner, quand elles tournent en rond et cherchent leur route, on les voit aussi dans les cas divers de problèmes rencontrés, quand elles crèvent un pneu ou encore quand elles sortent tout leur matériel pour se sortir d'une panne... Cette année, le Trophée a interpellé encore plus de médias. Au Maroc, 2M est présente, une fois encore. Il faut au moins une télévision bien nationale pour couvrir un rallye qui investit notre Sahara marocain pendant 10 jours et avec des concurrentes marocaines souvent négligées par les médias étrangers qui zooment plutôt sur leurs concitoyennes. 2M assure cette année des rendez-vous quotidiens, grâce à la présence, sur le terrain d'une équipe de reportage, composée de Farida Ferradji, qui enchaîne terrain, montage et mixage de 4h du matin à 00h, le soir, et par le caméraman Amine Ghaichate, qui n'hésite pas à retrousser son pantalon pour aller dans la gadoue soit pour filmer des Gazelles soit pour aider un équipage de presse tanké. Rien de tel qu'un duo pareil pour rehausser l'image des médias nationaux face à tout l'attirail de choc des autres médias. 5 minutes de capsules quotidiennes pour un travail de 15 voire 20h heures par jour. A côté de la télévision marocaine, l'engouement canadien cette année ne s'est pas démenti et le Trophée a gagné l'Europe de l'Ouest. Côté français, France 3 est des nôtres cette année et a dépêché une équipe également pour un suivi média régulier. On trouvera également ZDF, chaîne allemande, RDS, chaîne canadienne, RFO, Radio France Outremers, Eurosport... On verra les images sur TF1, AB Moteurs, Téva, Pathésport, Eurosport, TVA. A aucun moment, et même si elles pensent que c'est le cas, les Gazelles ne sont pas seules. Résultat : on les voit... Mais on les devine aussi, à travers la presse écrite. A travers les 300 publications qui relatent l'événement dans le monde entier, touchant ainsi près de 94 millions de lecteurs. Tout y passe, portraits, interview, reportage, anecdotes. La presse économique s'y met aussi. Les magazines aussi s'engagent en ayant des équipages sur le terrain. Pour ce qui est de la radio, Médi 1, la radio du Maghreb est au rendez-vous, avec une envoyée spéciale chargée d'envoyer des "sonores" du bivouac quotidiennement. Cette année RTL qui est la première radio française était partenaire pour la deuxième année consécutive du TAG. En termes de retombées, au niveau international, la valorisation média du Trophée s'élève à 6 millions d'Euros, avec d'importantes retombées sur la presse écrite suivie de très près par la télévision.