Faut-il brûler les intellectuels qui osent dresser un bûcher aux décideurs ? Maccarthisme mis à part, il faut croire que la poussée d'Obamania qui s'était saisie des Américains est entrain de vivre au rythme d'une érosion certaine. Et ce n'est pas pour rien que des intellectuels de la gauche américaine commencent à ruer dans les brancards pour dénoncer les dérives de l'administration US. L'hôte du bureau ovale qui n'a pas cherché à mâcher ses mots dès lors qu'il s'agit de sauver l'Amérique contre les terroristes. Au moindre soupçon, c'est la gâchette qui parle. Dans le discours d'Obama, point de tergiversations à l'égard des ennemis. On élimine d'abord et on s'explique après. C'est ce qui est reproché à l'actuelle administration que l'on soupçonne d'avoir poussé le bouchon trop loin. Plus loin que ce qu'a osé, en tout cas, l'administration Bush. Noam Chomski et ses amis n'ont pas froid aux yeux dès lors qu'il est question de dénoncer les dérives d'un système qui voudrait se démarquer de ses prédécesseurs. Et c'est à coup de pétitions que l'Obamaphobie s'exprime. Gageons que tout ce charivari fera l'affaire des instituts de sondage. Et tant pis sur le Dow Jones accuse le coup. Voilà de quoi truster la popularité d'Obama. Dans le mauvais sens, bien sûr…