Présides occupés de Sebta et Melilia Karim Ben Amar Les Marocains ne pourront plus se rendre librement aux présides marocains occupés de Sebta et Melilia. Et pour cause, les présidents régionaux de ces deux territoires sous occupation espagnole veulent mettre fin à l'exception sur l'accord de Schengen. Les Marocains du nord du Maroc, notamment les résidents des villes jouxtant les deux présides ont toujours été exemptés de visa pour se rendre dans ces territoires marocains occupés par l'Espagne. Mais voilà que le président de la ville occupée Sebta, Juan Vivas, envisage de revoir le statut particulier accordé aux Marocains originaires des régions limitrophes des deux enclaves, selon le quotidien «sebtaoui» El Faro. Pour Juan Vivas, les professionnels de divers secteurs de l'enclave partagent également cette idée. Des échanges ont eu lieu entre Juan Vivas et Eduardo de Castro, président du préside marocain occupé de Melilia, lundi 17 février. Suite à l'entrevue, ils ont décidé de «préparer une série de mesures afin que les deux villes autonomes n'aient pas à dépendre du Maroc». Selon le porte-parole du gouvernement du préside marocain occupé de Sebta, Alberto Gaitán, ces propositions «n'iront à l'encontre de personne, mais seront en faveur de Sebta et Melilia, de leurs intérêts et de ceux de leurs citoyens». En plus de ces mesures, le président du préside occupé de Sebta a fait savoir qu'il réfléchit sur la solution viable à trouver au commerce transfrontalier avec le Maroc. Il laisse aussi entendre que les travailleurs et «porteurs» marocains seront remplacés par des «chômeurs locaux».