Les Présidents de Sebta et de Mlilia, Juan Vivas (Parti populaire) et Eduardo de Castro (Ciudadanos), ont tenu une réunion, lundi à Malaga, pour présenter à l'Exécutif central une riposte concertée contre ce qu'ils dénomment « l'asphyxie des deux villes », rapporte les inspirations économiques dans son édition du jour. Les maires de Sebta et de Mlilia ont décidé de faire front commun afin de remédier à la situation aux frontières. En effet, les deux enclaves digèrent mal la décision souveraine des autorités marocaines de mettre fin aux activités liées au transport des fardeaux chargés de denrées alimentaires et de fripes. Par ailleurs, le porte-parole de l'Exécutif sebti a indiqué qu'il est question de « mettre au point une stratégie commune pour affronter cette nouvelle situation ». C'est l'interdiction du passage des poissons marocains qui a mobilisé les commerçants et restaurateurs de la ville. Ceux-ci se joignent aux propriétaires d'entrepôts spécialisés dans le commerce contrebandier qui n'arrivent toujours pas à accepter la fermeture du point de passage Tarajal II, consacré au commerce dit «atypique», relève le quotidien économique. A présent, les deux gouvernements estiment que la situation est critique, et qu'un plan d'urgence doit être esquissé pour remettre l'économie des deux présides sur les rails. Aussi, ils considèrent qu'il est temps de mettre en place des stratégies à long terme pour ne plus dépendre du Maroc.