Une analyse presque furtive et même superficielle, non du discours mais des imprécations incontrôlées et des invectives populistes d'Abdelkader El Badaoui permet de relever au moins deux points fondamentaux qui semblent motiver (et trahir à la fois) le comportement verbal de cet énonciateur de «marque». Le discours s'attaque dans sa hardiesse malade, pardon ! Je veux dire maladroite parce que emportée- pour ne pas dire autre chose- à trois institutions publiques (dont l'ISADAC et le ministère de la culture) et un cadre syndical lié d'une manière ou d'une autre à ces deux dernières. Si l'ISADAC n'est pas une institution légale, selon les dires (c'est-à-dire les cris) de M. El Badaoui, il aurait fermé sa gueule ( pardon ! ) ses portes il y a belle lurette, je parle de l'ISADAC.En ce qui concerne les conditions académiques dont parle le gourou , je m'excuse, le « Doyen » du théâtre marocain, je veux juste dire que je me suis présenté une fois comme candidat à un concours d'accès à cet institut et là, surprise, M. le « Doyen », il y avait, des membres de jury qui étaient aussi mes anciens professeurs universitaires. Je ne parle pas donc d'un rêve. Je parle d'un vrai concours. Je m'en souviens très bien, M. le « Doyen » parce que, ce maudit quatrième étage, il fallait l'atteindre ! Je n'ai pas réussi ce concours ! Mais j'ai réussi à atteindre cet étage ! Excusez-moi, m. le « Doyen », mais les lauréats de l'ISADAC ne sortent pas de cette institution avec des postes de fonctionnaires. C'est comme si vous me dites, M. le « Doyen » que tous les enfants naissent avec espadrilles, lunettes de soleil et iphone 6 en main... Ceci est un rêve ou mieux encore une hallucination d'un être rangé par la hargne et le mépris. Mais pourquoi donc toute cette hargne mise dans la bouche et la salive d'un artiste -devenu par la force de son propre discours et sans aucun décret officiel « Doyen » - comme vous, Monsieur ? Le discours décousu de M. El Badaoui touche (sans gants) la légitimité du syndicat national des professionnels du théâtre. Dans un geste semblable au sursaut de quelqu'un qui se réveille effrayé d'un rêve, M. « Sigismond », je m'excuse, M. le « Doyen » rejette cette légitimité d'un seul coup de « gueule » (oui, c'est le mot que je voulais écrire). Enfin, je veux juste savoir un détail : quel est le montant exact qu'a reçu M. le « Doyen » du ministère de la culture pour ses vacances estivales, pardon, pour son « Festival » d'Ifrane? S'agit-il de 40.000 dhs ou 60.000 dhs ? Quand j'y pense, la différence est de 20.000 dhs. Et 20.000 dhs ne sont pas deux francs, c'est-à-dire, dans la langue de certains ministres, jouj frank !!! Je ne comprends plus rien. De toute façon, cela ne « nous » regarde pas !! Mais quand même ! La vie n'est pas un songe ! J'ai la preuve. J'en ai même plusieurs. De la même manière, M. El Badaoui n'est pas un personnage de Calderon de la Barca. Il est tard et je vois que je dis des évidences ! Mais avant d'aller au lit, j'ai une question. Non! Plus d'une question : qui parle quand Monsieur El Badaoui crie ? Qu'est-ce qui motive réellement ces réactions fortement populistes et remarquablement médiatisées ? Pourquoi maintenant ? A dire vrai, je ne sais plus où j'en suis. Vaut mieux courir au plumard ! Demain sera un autre jour... Ah! J'ai oublié M. le "Doyen", j'ai vu une de vos pièces, au cinéma Najah de Mohammédia. Je ne me rappelle plus de la date ! Ce dont je me souviens plus ou moins bien c'est que la pièce s'intitulait Rass Eddderb! Est-ce que j'ai des chances de devenir un jour ministre de la culture? Dans ce cas, j'aurai besoin d'une attestation de présence...