La commission chargée de l'élaboration du projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine a entamé ses travaux mercredi 11 novembre. Dans le cadre de la mise en œuvre de l'article 5 de la constitution, le ministère de la culture a chargé une commission composée des figures emblématiques des domaines des langues et de la culture pour élaborer le projet de loi organique relatif au conseil national des langues et de la culture marocaine. Ladite commission, présidée par Driss Khrouz, actuel directeur de la bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, a été approuvée par Sa majesté le Roi Mohammed VI. Selon un communiqué du ministère de la culture, ladite commission a tenu sa première réunion mercredi 11 novembre, en présence du ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi. Cette 1ère réunion, indique le ministère de la culture, était une occasion idoine pour donner le coup d'envoi officiel des travaux de la commission. Son président, Driss Khrouz, a souligné dans une allocution, les tâches qui incombent à la commission et la démarche générale du travail selon un timing précis. Dans son discours, Mohamed Amine Sbihi a rappelé l'importance qu'accorde la constitution de 2011 aux langues. Cette place de choix accordée aux langues réside, notamment dans l'officialisation de la langue amazighe à coté de la langue arabe, la mise en valeur de la langue hassanie ainsi que la préservation de toutes les composantes de l'identité marocaine. Elle est également mise en valeur à travers l'initiative du ministère de la Culture entamée entre 2012 et 2013 et visant à préparer un ensemble de documents sur le diagnostic du champ linguistique, l'état des lieux et les perspectives de la culture au Maroc sans oublier la création d'une plateforme spécifiant les attributions du Conseil national des langues et de la culture marocaine, ses champs d'interventions, sa composition et le calendrier de sa création. La vision de ladite commission, lit-on dans le communiqué, s'articule autour des principes relatifs à la liberté d'expression et l'acceptation de la diversité culturelle. Celle-ci est basée sur une approche participative permettant aux différents acteurs de contribuer par leurs opinions et idées.