Rencontre nationale des élues et élus du PPS Le PPS, mieux outillé pour améliorer ses scores lors des prochaines échéances électorales Prochaines échéances électorales, premier test sérieux en matière de mise en œuvre des dispositions de la Constitution Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdellah, a affirmé, samedi à Rabat, que le PPS est mieux outillé et a suffisamment développé de capacités pour améliorer ses scores lors des prochaines échéances électorales de 2013. Intervenant lors de «la rencontre nationale des élues et élus du PPS», organisée à l'initiative du Bureau politique du parti et de l'Association des élus progressistes, M. Benabdellah a rappelé que le parti, fort de son expérience passé est en mesure de s'assurer en 2013 une meilleure représentation au sein des conseils élus. «Et vous êtes mieux placés que quiconque pour le savoir, vous qui êtes en contact permanent et direct avec les citoyens pour mieux saisir leurs problèmes et leurs préoccupations», a-t-il dit à l'adresse des quelque 500 élues et élus du PPS, venus de toutes les régions du pays. Le PPS, qui avait réussi à couvrir par ses candidats quelque 40% des circonscriptions électorales, aspire à en couvrir prochainement 60%, a-t-il laissé entendre. Ce qui n'est guère impossible, état donné que le PPS attire à présent plus de citoyens, de conseillers élus et de présidents de conseils, a-t-il relevé, se félicitant du rôle des militants du parti dans la société et au sein des communes. Il a en outre souligné que cette rencontre se tient à un moment difficile, avant de rappeler les raisons ayant poussé le parti à participer à l'actuelle expérience gouvernementale pour poursuivre les réformes et les chantiers en cours, après l'adoption de la nouvelle Constitution, qu'il convient de mettre en œuvre de manière démocratique et saine dans l'intérêt du pays et de la société. Depuis l'avènement du gouvernement actuel, a-t-il ajouté, le pays vit une période transitoire, marquée par l'institutionnalisation de tout ce qui est prévu dans la nouvelle Constitution en termes de nouvelles attributions accordées au gouvernement et au parlement, ainsi qu'aux collectivités locales dont les régions. Cette phase d'édification, somme toute décisive pour la suite et l'avenir du pays, nécessite donc la participation et la mobilisation de tous pour la réussite de la nouvelle expérience et la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution, à travers la mise en place d'un nouveau style de gouvernance en matière de gestion de la chose publique, a-t-il expliqué. Dans le cadre de cette action, a-t-il ajouté, il est nécessaire pour le gouvernement d'adopter la loi organique de la régionalisation et d'autres lois prévues par la nouvelle Constitution en s'en tenant à au respect de la charte de la majorité gouvernementale et du programme gouvernemental. Il a rappelé à cette occasion qu'il est impératif pour le gouvernement d'accélérer le rythme de ses réalisations, notant que des mesures urgentes seront rendues publiques très prochainement. Il a par ailleurs souligné que le gouvernement s'oriente à faire de la lutte contre la prévarication sous toutes ses formes l'un des axes principaux du projet de loi de finances 2013, lequel se propose de relancer la vie économique du pays à travers la politique des grands chantiers, la promotion du secteur industriel et la création d'un climat favorable aux affaires. Il a noté de même que le gouvernement poursuit sa mission en toute quiétude et dans la stabilité, précisant qu'aucun remaniement ministériel n'est à l'ordre du jour pour l'instant, abstraction faite des déclarations des uns et des autres. Pour sa part, M. Amine Sbihi, membre du BP du PPS a insisté sur l'importance des prochaines échéances électorales qui représenteront, selon lui, le premier test sérieux en matière de mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution. Ces échéances donneront aussi une idée plus claire sur la volonté de tous de procéder à la réforme des institutions de l'Etat, telle que prévu dans la nouvelle Constitution, a-t-il estimé. Pour la réussite de ce chantier, il est nécessaire, a-t-il dit, d'élaborer toutes les lois organiques et normales requises relatives notamment à la régionalisation, au mode de scrutin, au découpage électoral, au mode de scrutin des présidents des conseils communaux et régionaux et de la Chambre des Conseillers. Il est aussi indispensable de prévoir de nouvelles dispositions législatives dans le but de promouvoir l'expression de la diversité sociale, mais surtout politique, et de renforcer la représentation des jeunes et des femmes au sein des conseils élus. Pour sa part, Moulay Ismail Alaoui, président du Conseil de la présidence du PPS et de l'Association de développement du monde rural (ADMR), a mis en exergue l'importance de promouvoir le travail de proximité avec les citoyens, et en particulier dans les zones reculées et enclavées, pour leur apporter aide et réconfort et rechercher des solutions appropriées à leurs difficultés pour qu'ils bénéficient au même tire que l'ensemble de la population des fruits de la croissance et du développement économique, social et éducatif. L'ADMR a le privilège d'être à l'écoute quotidienne depuis des années du monde rural pour contribuer à la construction de routes et de pistes, afin de désenclaver ces régions, et est disposée à agir en partenariat avec les conseils élus au profit des habitants, a-t-il indiqué. Dans une mise au point succincte sur la situation du secteur de la santé, Pr El Houssain Louardi, membre du BP du PPS, a indiqué que le secteur accuse à présent un déficit de l'ordre de 7000 médecins et 9000 infirmiers, notant que la réussite des projets programmés dans ce cadre (RAMED, réouverture des établissements fermés, etc.) est tributaire de la manière de gérer ce manque en ressources humaines devant être comblé le plus tôt possible. Les travaux de cette rencontre, ayant réuni quelque 500 élus, des présidents de conseils communaux, des membres de chambres professionnelles et des parlementaires (députés et conseillers), se sont déroulés sous la présidence de M. Kacem El Ghazoui, membre du BP du PPS, accompagné de M. Karim Nait Lhou, membre du BP et de Mme Samira Edlkadi, membre du Comité central du PPS. Les participants ont décidé, à l'issue de cette rencontre, de mettre au point une institution nationale de coordination, chargée du suivi de l'action des élus du parti, dont la présidence a été confiée à Kacem El Ghazoui. M. Karim Nait Lhou a été choisi comme coordinateur de cette instance dont font partie des représentants issus des différentes régions du pays. Une commission, composée de cadres de la direction des deux groupes parlementaires et de la direction du PPS, a été également créée pour assurer le suivi des questions et dossiers relatifs aux collectivités locales. Il a rappelé à cette occasion qu'il est impératif pour le gouvernement d'accélérer le rythme de ses réalisations, notant que des mesures urgentes seront rendues publiques très prochainement. Il a par ailleurs souligné que le gouvernement s'oriente à faire de la lutte contre la prévarication sous toutes ses formes l'un des axes principaux du projet de loi de finances 2013, lequel se propose de relancer la vie économique du pays à travers la politique des grands chantiers, la promotion du secteur industriel et la création d'un climat favorable aux affaires. Il a noté de même que le gouvernement poursuit sa mission en toute quiétude et dans la stabilité, précisant qu'aucun remaniement ministériel n'est à l'ordre du jour pour l'instant, abstraction faite des déclarations des uns et des autres. Pour sa part, M. Amine Sbihi, membre du BP du PPS a insisté sur l'importance des prochaines échéances électorales qui représenteront, selon lui, le premier test sérieux en matière de mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution. Ces échéances donneront aussi une idée plus claire sur la volonté de tous de procéder à la réforme des institutions de l'Etat, telle que prévu dans la nouvelle Constitution, a-t-il estimé. Pour la réussite de ce chantier, il est nécessaire, a-t-il dit, d'élaborer toutes les lois organiques et normales requises relatives notamment à la régionalisation, au mode de scrutin, au découpage électoral, au mode de scrutin des présidents des conseils communaux et régionaux et de la Chambre des Conseillers. Il est aussi indispensable de prévoir de nouvelles dispositions législatives dans le but de promouvoir l'expression de la diversité sociale, mais surtout politique, et de renforcer la représentation des jeunes et des femmes au sein des conseils élus. Pour sa part, Moulay Ismail Alaoui, président du Conseil de la présidence du PPS et de l'Association de développement du monde rural (ADMR), a mis en exergue l'importance de promouvoir le travail de proximité avec les citoyens, et en particulier dans les zones reculées et enclavées, pour leur apporter aide et réconfort et rechercher des solutions appropriées à leurs difficultés pour qu'ils bénéficient au même tire que l'ensemble de la population des fruits de la croissance et du développement économique, social et éducatif. L'ADMR a le privilège d'être à l'écoute quotidienne depuis des années du monde rural pour contribuer à la construction de routes et de pistes, afin de désenclaver ces régions, et est disposée à agir en partenariat avec les conseils élus au profit des habitants, a-t-il indiqué. Dans une mise au point succincte sur la situation du secteur de la santé, Pr El Houssain Louardi, membre du BP du PPS, a indiqué que le secteur accuse à présent un déficit de l'ordre de 7000 médecins et 9000 infirmiers, notant que la réussite des projets programmés dans ce cadre (RAMED, réouverture des établissements fermés, etc.) est tributaire de la manière de gérer ce manque en ressources humaines devant être comblé le plus tôt possible. Les travaux de cette rencontre, ayant réuni quelque 500 élus, des présidents de conseils communaux, des membres de chambres professionnelles et des parlementaires (députés et conseillers), se sont déroulés sous la présidence de M. Kacem El Ghazoui, membre du BP du PPS, accompagné de M. Karim Nait Lhou, membre du BP et de Mme Samira Edlkadi, membre du Comité central du PPS. Les participants ont décidé, à l'issue de cette rencontre, de mettre au point une institution nationale de coordination, chargée du suivi de l'action des élus du parti, dont la présidence a été confiée à Kacem El Ghazoui. M. Karim Nait Lhou a été choisi comme coordinateur de cette instance dont font partie des représentants issus des différentes régions du pays. Une commission, composée de cadres de la direction des deux groupes parlementaires et de la direction du PPS, a été également créée pour assurer le suivi des questions et dossiers relatifs aux collectivités locales.