question du Sahara occidental était au menu des entretiens entre Nasser Bourita et Arancha Gonzalez Laya. La ministre des Affaires étrangères espagnole a précisé que la position de son pays sur ce dossier «est une politique d'Etat qui n'est pas tributaire des changements de gouvernements ou de coalition». Des propos destinés à rassurer les responsables marocains quant à la présence de ministres d'Unidas-Podemos -proches du Polisario- au sein de l'exécutif dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. «La cheffe de la diplomatie a précisé que son pays défend la centralité des Nations unies dans la recherche d'une solution à ce différend régional dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU», indique le ministère des Affaires étrangères marocain dans un communiqué. Pour mémoire lors de son discours devant la 74e session de l'Assemblée générale de l'ONU, Pedro Sanchez a certes réaffirmé l'engagement de son pays «à contribuer aux efforts du secrétaire général des Nations unies en vue de parvenir à une solution politique, juste durable et mutuellement acceptée» mais sans mentionner la traditionnelle «autodétermination du peuple du Sahara occidental», ce qui constituait une nouveauté par rapport à son intervention de 2018 depuis la même tribune.