Les familles des détenus du Hirak du Rif ont dénoncé, dimanche, des retrictions exercées par l'administration pénitentiaire de Salé, sur le détenu El Mortada Iamrachen. Selon un communiqué de l'association «Tafra», publié dimanche et cité par Alyaoum 24, l'ONG a affirmé avoir appris que «le prisonnier politique El Mourtada Iamrachen est soumis à un harcèlement répété de la part de l'administration pénitentiaire de la prison locale Salé 2», précisant ne pas disposer de plus de détails. L'association a appelé les responsables à s'informer de la réalité des «provocations et du harcèlement dont Iamrachen a été victime», et qui, selon elle, «aggravent ses souffrances avec l'isolement forcé qui lui est imposée». Mardi, la Délégation générale de l'administration pénitentiaires et de la réinsertion (DGAPR) a démenti le fait qu'El Mortada Iamrachen ait contacté des personnes autres que les membres de sa famille, conformément aux règlements des prisons. Dans un communiqué relayé par la MAP et cité par Alyaoum 24, l'administration pénitentiaire de Salé 2, a affirmé que les propos du détenu relatés sur les réseaux sociaux et les sites d'informations étaient sans fondement, car le seul contact que le détenu a, est avec sa famille, comme l'exige la loi. Lundi, Abdelouahab Rafiki alias Abou Hafs a indiqué sur sa page Facebook avoir reçu un appel téléphonique d'El Mortada Iamrachen. «Il vous salue et vous demande de prier pour lui», a-t-il écrit.