Coalition Caballas a débuté l'après-campagne électorale pour les municipales en Espagne en exigeant qu'un protocole entre l'Espagne et le Maroc soit signé afin de garantir le bon fonctionnement de la frontière hispano-marocaine de Tarajal. Selon le média espagnol Ceutaldia, la formation politique de Mohamed Ali a ainsi déterré une demande déjà revendiquée en décembre dernier. «Le bon fonctionnement de la frontière est soumis à l'obligation pour les deux parties de formaliser ce protocole et d'avoir des obligations et des droits et de ne pas nuire à l'une ou l'autre des parties», affirme Mohamed Ali, secrétaire général de Caballas, cité par le média. La formation politique demande aussi à Pedro Sanchez de «tenir sa promesse d'améliorer les conditions des forces et du corps de sécurité de l'Etat (FSCE)». «Nous avons vu aujourd'hui comment l'AUGC (Association unifiée des gardes civils, ndlr) revendique des moyens plus nombreux et de meilleure qualité pour les troupes stationnées à Ceuta et plus précisément dans le périmètre frontalier», affirme l'homme politique. Et Caballas de rappeler qu'il insiste «depuis de nombreuses années sur la nécessité pour le FCSE de disposer d'un personnel suffisant et des ressources suffisantes pour mener à bien leur travail à Ceuta». Tout comme son homologue à Melilla, le parti Coalition pour Melilla (CpM), avec qui il partage une base électorale constituée des descendants de la population autochtone de confession musulmane, Caballas avait réagi en décembre à l'appel lancé par le chef du CpM, plaidant pour la conclusion d'un nouveau traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération entre le Maroc et l'Espagne en lieu et place de celui datant du 4 juillet 1991. Caballas avait alors lancé une campagne visant à convaincre les députés de la Chambre des représentants à Madrid de la nécessité de repenser le protocole existant entre le Maroc et l'Espagne.