Un nouveau clash vient d'éclater au sein de la majorité gouvernementale. Contrairement aux altercations précédentes nées entre le PJD et le RNI, c'est entre des élus de l'USFP et du PPS qu'une guerre de déclarations a vu le jour suite à des propos attribués à Mohamed Nabil Benabdallah. Selon Alaoual, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme aurait déclaré lors d'une interview que l'Union socialiste des forces populaires a «refusé d'entrer au gouvernement par la porte, préférant y accéder par la fenêtre, à travers le RNI». Des propos qui ont fait sortir de ses gonds Hanane Rihhab, élue de la Rose. Dans un long statut sur sa page Facebook, la journaliste et parlementaire a dénoncé «les inexactitudes et les préjugés qu'il véhicule à l'encontre de l'Union socialiste, ses dirigeants et son histoire». «Ceux qui entrent par la fenêtre sont ceux qui sont expulsés des portes des bureaux du gouvernement», fustige-t-elle. L'occasion pour elle de «rappeler au parti de Nabil Benabdallah qu'il n'a obtenu que 12 sièges lors des derniers législatives, sauf s'il (le PPS) considère que ses résultats font partie de ceux du premier parti» ; le PJD en l'occurrence. Déclarant que l'USFP «construit ses alliances sur la base de ce qu'il lui est offert par le potentiel démocratique, l'intérêt politique de la nation et ce qu'il faut pour freiner l'expansion de projets rétrogrades», Hanane Rihhab a affirmé que Nabil Benabdallah doit éclaircir la nature de la relation entre son parti et le PJD. Contacté par Alaoual, le secrétaire général du PPS a affirmé qu'il «ne consultera pas ce qu'a écrit» la député de l'USFP. Pour sa part, le membre du bureau politique du PPS, Jamal Karimi Bencheqroun a indirectement pointé du doigt le «double discours» de Hanane Rihhab, affirmant que «le PPS est plus grand pour ses conneries».