Les pilotes de la Royal Air Maroc sont décidés à mener la vie dure à la direction de la compagnie aérienne. Mercredi, la RAM a publié sur son compte Twitter un communiqué de presse annonçant un risque de perturbations sur certains de ses vols. «En raisons de contraintes opérationnelles, à compter du 19 juillet 2018, quelques vols risquent de connaitre des perturbations au départ et à l'arrivée des aéroports desservis par Royal Air Maroc», lit-on dans le communiqué. En raison de contraintes opérationnelles, à compter du 19 juillet 2018, quelques vols risquent de connaitre des perturbations au départ et à l'arrivée des aéroports desservis par Royal Air Maroc. pic.twitter.com/dOgbmwXCyp — RAM Assistance (@RAM_Assistance) 18 juillet 2018 La compagnie nationale invite ses clients à se rendre sur son site afin de vérifier si leurs vols sont concernés par ces perturbations, et ce bien avant de se rendre à l'aéroport. La RAM offre aussi la possibilité de reporter la date du voyage avant le 15 août «sans frais supplémentaires», ou d'obtenir un remboursement du billet en cas d'annulation du voyage. Le communiqué de presse invite également les clients à mettre à jour leurs contacts personnels sur le site de la RAM. «Royal Air Maroc déploie tous les efforts pour remédier à cette situation et vous présente ses excuses pour la gêne occasionnée», conclut le communiqué. La compagne aérienne marocaine fait de nouveau face à un mouvement de grève mené par ses pilotes. Mardi, aux termes des discussions avec les représentants des pilotes de ligne, le président-directeur général de Royal Air Maroc, Abdelhamid Addou, a adressé une lettre virulente à l'Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL), relayée par H24info. «Nous constatons avec amertume, malgré un nombre historique d'engagements, l'absence de volonté d'aboutir à un compromis, celui-ci repoussé par une surenchère des revendications», indique-t-il. «La grève qui s'annonce (…) sera dévastatrice, détruira de la valeur, dégradera [les] indicateurs économiques [et] affectera non seulement l'image de l'entreprise déjà écornée, mais celle d'une population incontournable», regrette-t-il.