« L'Association Nationale des Médias et des Editeurs s'engage à transmettre les préoccupations de centaines de journalistes professionnels, encadrés par des lois et des législations approuvées par les institutions de l'Etat. Ces journalistes qui ont commencé à alerter sur les dangers d'une réalité anormale et dangereuse, dont les principaux titres sont le renversement des équilibres, la transformation de l'exception en règle, la transformation de l'usurpation d'identité en une pratique quotidienne, et la légitimation du chaos, de la futilité et de la vulgarité, au nom de quelque chose d'autre que le journalisme reconnu internationalement et universellement. Les initiateurs de cette nouvelle orientation ne se contentent plus de la confusion délibérée entre le journalisme qui a ses règles professionnelles, ses références éthiques et ses contrôles juridiques, et la production de contenu qui a son domaine, son cadre différent et son public particulier, mais ils mènent une guerre d'usure et de rupture des os avec diverses méthodes ignobles, dans le but de soumettre tout le monde, et d'étendre leur contrôle sur eux, afin de faciliter leur orientation et leur contrôle, par la suite, selon des objectifs et des agendas destructeurs qui ne sont plus cachés pour personne. L'Association Nationale a observé, ces derniers temps, comment les parrains du projet de "contrebande de la société et de l'Etat" ont perdu le contrôle de leurs langues et de leurs réactions, et sont entrés dans une hystérie de pleurs, de lamentations et de populisme répugnant, simplement parce que quelqu'un leur a rappelé l'existence de lois, de contrôles et de règles pour la profession et les institutions émanant de la Constitution, qui doivent être respectées. Alors que l'Association Nationale des Médias et des Editeurs énumère certaines de ces réalités, et les dangers graves (pour la société et l'Etat), de la confusion délibérée entre le journalisme professionnel et les contenus des réseaux sociaux, des plateformes "YouTube" et "TikTok".., elle, en même temps: Premièrement, elle croit que l'encadrement juridique, la rigueur dans les législations et la mise en place de cadres organisateurs, sont de nature à éliminer ces problématiques parasitaires qui se développent dans un vide juridique, qui contribue à l'éducation au chaos, à la mobilisation de masse et à l'exploitation de la sympathie des abonnés, pour collecter des vues et les transformer en chiffres dans les comptes bancaires, loin des yeux de l'administration fiscale. Dans ce cadre, s'inscrit la bande de YouTube à l'étranger qui tente de dénigrer l'Etat, en portant atteinte à ses symboles et à ses hommes, et l'Etat et le gouvernement doivent assumer leur responsabilité face à l'expansion de ce cancer à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et œuvrer à résoudre le problème le plus rapidement possible. Deuxièmement: Elle réaffirme la différence entre les institutions médiatiques (entourées d'un devoir de responsabilité et d'engagement envers la société, et envers leur modèle économique basé sur l'investissement, l'emploi, la formation et le respect des règles de la profession), et des personnes sans engagements du tout, qui ont transformé le chantage, l'insulte, la calomnie, l'escroquerie et la diffusion d'informations privées en une entreprise commerciale très lucrative. Troisièmement: Elle s'engage à suivre toutes les procédures et les moyens nécessaires pour préserver le prestige du journalisme et des journalistes professionnels, et pour protéger leurs efforts dans la recherche d'informations fiables et la lutte contre les rumeurs nuisibles à la société, à sa stabilité et à sa sécurité médiatique, à un moment où d'autres cherchent à tout saper, par la vulgarité, le vol et l'usurpation d'identité. Quatrièmement: Elle salue toutes les mesures prises par le comité temporaire chargé de la gestion du secteur de la presse et de l'édition, les décisions prises et le travail accompli par les comités permanents, en particulier le comité de la carte de presse professionnelle, le comité d'éthique professionnelle et le comité des affaires disciplinaires. Cinquièmement: Elle considère que la poursuite du travail dans cette direction avec tout le courage et l'audace possibles est de nature à endiguer les phénomènes étrangers à la profession et à mettre fin à la confusion et à l'ambiguïté. Sixièmement: Elle affirme que personne n'est au-dessus ou en dessous de la responsabilité, au sein du corps journalistique, et considère que l'usurpation du titre de journaliste, par certains, est un acte inadmissible, en présence d'une loi qui régit cette profession et qui fixe les conditions nécessaires, juridiques, sociales et académiques pour y accéder. Septièmement: Elle appelle toutes les institutions, les organismes de la société civile et les forces vives à coopérer et à se coordonner pour protéger le droit des citoyens à l'information, au divertissement, à la connaissance et à l'indépendance intellectuelle, et à renforcer la vigilance face à cette vague destructrice, qui déferle sur les réseaux sociaux qui ont besoin de beaucoup de contrôle et d'encadrement.