Entre les taxis rouges et Uber, les tensions n'ont pas fini de s'amplifier. Jeudi 2 novembre à Casablanca, au quartier Maârif, des chauffeurs de petits taxis ont mis la main sur un conducteur de la société VTC (voiture de transport avec chauffeur) alors qu'il transportait un client. Les autorités concernées ont ensuite été contactées pour procéder à l'arrestation du conducteur du véhicule ainsi qu'à la mise en fourrière de la voiture. «Uber n'a aucune autorisation, ce conducteur transporte des passagers sans aucune licence et participe au transport clandestin», s'insurge un chauffeur de taxi. Les chauffeurs de taxi n'en sont pas à leur premier coup d'essai ; des faits similaires se sont produits à maintes reprises dans les rues de la capitale économique. Le 18 août dernier, un conducteur Uber avait été violemment pris à partie par plusieurs chauffeurs de taxis rouges après une course-poursuite qui lui avait fait perdre le contrôle de son véhicule. Ce dernier avait terminé sa course sur le trottoir de la corniche d'Ain Diab.