section de Rabat de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH-Rabat) a rapporté mardi soir que les 22 professeurs stagiaires ont suspendu leur grève de la faim. «Suite aux répercussions graves sur la santé des professeurs stagiaires grévistes de la faim, à l'insouciance du ministère de l'éducation [et] aux pressions exercées par les soutiens des professeurs (dont l'AMDH), ceux-ci ont accepté de suspendre la grève de la faim», indique la section locale de l'AMDH sur son compte Twitter. aux pressions exercées par les soutiens des professeurs (dont l'AMDH), ceux-ci ont acceptés de suspendre la grève de la faim. Communiqué : pic.twitter.com/uzXDwUzNej — AMDH Rabat (@AMDHRabat) 30 mai 2017 La même source relaye aussi un communiqué des professeurs grévistes, rappelant que la grève de la faim a été entamée mardi 23 mai au siège de l'AMDH-Rabat. «Le nombre des personnes transportées à l'hôpital suite à cette grève a dépassé neuf cas ayant connu plusieurs complications», lit-on dans le communiqué. La même source indique aussi qu'un comité de soutien a été mis en place vendredi 26 mai. Il regroupe 30 associations et ONG des droits de l'homme et 16 personnalités publiques. Le communiqué met aussi l'accent sur la marche nationale qui se déroulera dimanche 4 juin à Rabat pour poursuivre la contestation afin que le gouvernement respecte et honore ses engagements quant au recrutement de la promotion 2015-2016 des Centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation (CRMEF). Ils seraient d'ailleurs 150 professeurs stagiaires à avoir été mis à l'écart au mépris de l'accord passé en avril dernier entre l'exécutif et les enseignants stagiaires. De plus, la Coordination nationale des enseignants stagiaires revendique la réouverture d'un dialogue constructif avec le gouvernement El Othmani. La section de Rabat de l'Association marocaine des droits de l'homme a tiré samedi soir la sonnette d'alarme, rapportant que deux des professeurs stagiaires en grève de la faim venaient d'être hospitalisés à Rabat. «Leurs revendications sont légitimes, leur vie est en danger.»