Sit-in aujourd'hui devant le Parlement en signe de solidarité avec les enseignantes qui observent une grève de la faim depuis plus d'une quarantaine de jours. Leur principale revendication : le regroupement familial. Elles dénoncent ce qu'elles qualifient d' «irrégularités» qui auraient entachées le mouvement de permutation opéré par le département d'Ahmed Akhchichine. Les enseignantes qui se trouvent actuellement dans les locaux de la Fédération indépendante de l'enseignement à Rabat, affiliée à l'UGTM de Hamid Chabat, ont depuis le 28 avril, décidé de ne pas prendre de sucre ni d'eau. Le 30 avril, une délégation de l'AMDH a rendu visite aux grévistes de la faim. S'en est suivi cet appel au sit-in pour ce mardi devant le Parlement. L'association de Khadija Riyadi a, en effet, dès le 23 avril, adressé une lettre au ministère de l'Education nationale, demandant son intervention afin de sauver la vie des enseignantes en grève de la faim, de même qu'elle a appelé à l'ouverture d'une enquête afin de déterminer s'il y a, réellement, eu irrégularités dans le mouvement du personnel.