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Enseignement supérieur L'UMT entame un mouvement de grève Les fonctionnaires de l'enseignement supérieur rejoignent les enseignants dans un large mouvement de grève.
Une grève de la faim de 24 heures, deux mouvements de grève et 4 sit-in. Les fonctionnaires du département de l'enseignement supérieur, affiliés à l'UMT, ne comptent pas y aller avec le dos de la cuillère. Ce programme de contestation, annoncé mercredi par le syndicat, démarre avec un sit-in devant les locaux du ministère et partout à travers les villes universitaires du royaume, le 24 mars prochain. Deux semaines plus tard, rebelote. Une autre série de sit-in est prévue le 7 avril. Ensuite, le syndicat passe à la vitesse supérieure. Le 12 mai, les fonctionnaires du département dirigé par Ahmed Akhchichine observent une grève nationale de 24 heures assortie d'une autre série de sit-in à travers le pays. Vers fin mai, le degré de la contestation monte d'un cran : un débrayage de 48 heures sera observé, les 26 et 27 mai, par l'ensemble des fonctionnaires complété par une grève de la faim des représentants syndicaux du personnel administratif du département. De plus, les centrales syndicales laissent la latitude aux représentations locales des fonctionnaires de choisir toute autre forme de contestation qu'elles jugeront utile. L'objectif étant de persuader les services du département d'Ahmed Akhchichine de revenir à la table du dialogue. Et comme base pour ce dialogue, le syndicat a aligné une demi-douzaine de revendications. Des revendications qui concernent principalement le cadre du travail, les indemnités et la formation du personnel de l'enseignement supérieur.