Le personnel des différents établissements de l'Enseignement supérieur, affiliés à l'UMT, a décidé de geler son programme de contestations annoncé début mars dernier. Cette décision intervient après que les responsables du département d'Ahmed Akhchichine a reçu les représentants des fonctionnaires grévistes. De cette rencontre, il ressort que le ministère consent à associer les syndicalistes à l'amendement des textes de loi relatifs notamment aux cités universitaires et autres établissements sous sa tutelle. Les autres points du cahier revendicatif seront examinés lors des prochaines rencontres entre les deux parties. Début mars dernier, les fonctionnaires du département de l'Enseignement supérieur avaient annoncé un programme de contestations décliné en plusieurs étapes. Il prévoyait une grève de la faim de 24 heures, deux mouvements de grèves et 4 sit-in. Ce programme de contestations avait démarré avec des sit-in, le 24 mars et le 7 avril. Le 12 mai, prochain, les fonctionnaires avaient prévu une grève nationale de 24 heures assortie d'une autre série de sit-in à travers le pays. Vers fin mai, le degré de la contestation devait augmenter d'un cran : un débrayage de 48 heures, les 26 et 27 mai, complété par une grève de la faim des représentants syndicaux.