Les écologistes de Ceuta suggèrent la nécessité de la démarcation de la frontière naturelle qui sépare l'enclave espagnole du Maroc en vue de se conformer aux normes européennes dans le cas où les bassins fluviaux sont partagés entre deux pays rapporte le quotidien régional « Europa Sur » sur son site internet. Ceuta est séparée du Maroc par la rivière « de la Bombas ». Dans ce cas comme l'explique le président de « Septem Nostra », José Manuel Pérez Rivera, « c'est un cours d'eau naturel qui s'étend le long du périmètre frontalier entre Ceuta et le Maroc. À l'Est de cette rivière, se trouve l'Espagne et à l'Ouest, le Maroc, par conséquent, c'est une zone hydrographique partagée ». Actuellement il n'existe pas de démarcation hydrologique entre le Maroc et l'Espagne au niveau de Ceuta. Dans la ville autonome espagnole, on réclame cette matérialisation depuis quelques semaines. Mais c'est une compétence réservée au gouvernement central espagnol. À Ceuta, on insiste sur l'importance d'une « utilisation optimale et équitable des ressources en eau, ainsi que leur protection adéquate ». De même, la pollution environnemental qui inquiètent les écologistes, peut venir du côté marocain selon les ceuti. « Nous savons qu'il existe des fermes du côté marocain, et en raison de l'absence de contrôle dans ce domaine, les eaux sales peuvent polluer tout le cours d'eau et passer dans la nappe phréatique sans un système adéquat d'assainissement, car les substances toxiques ne connaissent pas de limite », insiste Pérez Rivera. Vues toutes les raisons suscitées, Pérez Rivera et son organisation préconise une mise en valeur de la partie marocaine du cours d'eau, et l'implication des autorités marocaines pour maintenir cet écosystème naturel. « Septem Nostra » est une association qui défend de Ceuta. Elle étudie et diffuse non seulement l'histoire mais aussi le patrimoine naturel de Ceuta.