polémique autour des abattoirs temporaires pour l'Aid-el-Kébi renait en France. A Belfort, le maire Etienne Butzbach a donné l'autorisation aux musulmans de se servir d'un abattoir pour trois jours sur la place Robespierre, capable d'accueillir 900 moutons, rapporte l'Est Républicain. Cette décision a fait réagir deux militantes de la cause animale mais aussi la fondation Brigitte Bardot. Les deux militantes ont même été reçues à la mairie après avoir lancé une pétition qui a recueilli 26 300 signatures. Les protestataires critiquent la dérogation au principe légal qui oblige à étourdir un animal avant de l'égorger et le choix du lieu, situé en ville. La fondation s'inquiète, elle, de la sécurité alimentaire. Les musulmans ont réagi. «Nous respectons scrupuleusement la réglementation et les lois», explique Demba N'Diaye, le président de l'association créée pour l'exploitation de l'abattoir temporaire. Pour le maire de Belfort, les autorisations n'ont pas été données ailleurs. «J'ai estimé qu'il était de mon devoir que ce projet se fasse», a-t-il souligné. Un «courage politique» salué par Demba N'Diaye.