Les participants au sommet des BRICS, tenu du 22 au 24 octobre en Russie, ont adopté la Déclaration de Kazan. Le texte, consulté par Yabiladi, n'a pas mentionné la question du Sahara occidental, même si les membres du groupe ont réservé un long paragraphe (n°39) à la situation en Afrique. «Nous saluons les efforts et les réalisations des pays africains dans leur quête de paix et de développement et dans leur lutte contre le fléau croissant du terrorisme en Afrique, en particulier dans la Corne de l'Afrique et au Sahel, et appelons à l'affectation de ressources globales supplémentaires pour la lutte contre le terrorisme aux pays en développement afin d'aider les pays africains, en particulier ceux qui sont touchés, à renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme». Les BRICS ont loué également «les efforts pour promouvoir le processus de paix au Soudan du Sud et stabiliser la situation en République centrafricaine», lit-on dans la Déclaration finale. Le texte a fait aussi l'impasse sur «l'autodétermination des peuples». Pour rappel, lors du sommet des BRICS organisé en août 2023 à Johannesburg, l'Afrique du Sud avait imposé la question du Sahara dans le communiqué final, selon les marqueurs du Polisario. «Nous soulignons la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU et en exécution du mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO)». Le président Cyril Ramaphosa avait, alors, invité le chef du Polisario à prendre part au conclave. Brahim Ghali avait, d'ailleurs, prononcé un discours devant les participants. Le sommet des BRICS à Kazan en Russie a été boudé par l'agence de presse officielle du Front.