Des sénateurs, députés et d'anciens parlementaires chiliens ont salué le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, exprimé officiellement par le président Emmanuel Macron, estimant que cette décision «contribue à la paix et au développement» dans cette région. En marge des festivités marquant la fête du trône, plusieurs personnalités chiliennes ont mis en avant le rôle de la diplomatie Royale dans les acquis engrangés en faveur de la cause nationale. Ainsi, le député Miguel Angel Calisto, président de la commission de la constitution à la Chambre des députés, a souligné que la décision de la France «conforte le plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007, afin de parvenir à une solution juste» à cette question. Quant à Sofia del Cid, membre de la commission des Relations extérieures de la Chambre des députés, a estimé que la décision de la France est «une excellente nouvelle» sur la voie de la résolution de ce différend régional qui n'a que trop duré. La sénatrice Yasna Provoste, présidente du groupe d'amitié Maroc/Chili au Sénat s'est félicitée du fait que la France considère désormais que «le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine», se disant convaincue que cette déclaration solennelle «contribuera à la paix et au développement» de cette région du sud du Maroc. Le sénateur Francisco Chahuan a estimé, pour sa part, que la décision du président Emmanuel Macron met en évidence la pertinence du plan d'autonomie proposé par le Maroc, qui est «l'unique solution viable pour parvenir à la paix» dans la région. Guido Girardi, ancien ministre chilien de la santé et ex-sénateur, s'est félicité du soutien français au plan marocain d'autonomie pour le Sahara, considérant qu'il «s'inscrit dans la bonne direction pour résoudre le conflit autour du Sahara marocain». Enfin, Cristina Orellana, ancienne présidente du parti «Démocratie Chrétienne» (DC), a souligné que cette «grande nouvelle» est très importante d'autant plus qu'elle coïncide avec les célébrations de la fête du trône, ajoutant que la position de la France reconnaît que le plan d'autonomie est «l'unique voie viable» pour aboutir à une solution.