Le Polisario réitère sa disposition à négocier avec les sociétés étrangères installées au Sahara occidental «sans le consentement du peuple sahraoui». «Le seul qui détient la souveraineté sur les ressources du territoire, est le Front Polisario», indique le bureau permanent du secrétariat général du Front dans un communiqué publié mercredi 30 août. La semaine dernière, le ton se viulait menaçant. L'un des hauts cadres du Polisario a estimé que «ces investissements n'apporteront rien à ces entreprises. Elles perdront leurs investissements et risqueront la vie de leurs employés et bloqueront la voie à de futurs projets prometteurs avec la république sahraouie, après la solution définitive du problème». Mais les compagnies internationales ont ignoré les menaces et appels du mouvement séparatiste. En témoigne, le rejet par le gouvernement espagnol de toute négociation d'accord de pêche avec le Polisario. «Je ne donne pas d'importance à cette offre. Tout accord de pêche est entre le Royaume du Maroc et l'Union européenne», avait précisé le ministre espagnol de l'Agriculture, de la pêche et de l'alimentation, Luis Planas.