Le secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD) a exprimé sa vive dénonciation et condamnation quant aux dernières indiscrétions concernant la réforme du Code pénal. Dans un communiqué publié, lundi, à l'issue de sa réunion tenue samedi sous la présidence d'Abdelilah Benkirane, l'organe exécutif du PJD a critiqué «la tentative du ministre de la Justice d'attiser la Fitna, en adoptant des approches qui se heurtent aux constantes islamiques et nationales. La même source pointe aussi les «tentatives» d'Abdellatif Ouahbi de trouver soutien chez «des parties considérées comme modernistes face aux groupes conservateurs». Le secrétariat général du PJD réaffirme ainsi que «toute révision des dispositions de la présente loi doit se faire dans le cadre de la référence islamique et du consensus national, considérant qu'il s'agit des fondements régissant la stabilité et la cohésion de l'Etat et de la société et la sécurité des relations familiales et sociales». La même source réitère aussi son refus de «tout retrait de la criminalisation des relations sexuelles hors mariage, de chercher d'autre part à criminaliser certains des problèmes qui entravent les relations familiales au sein de l'institution du mariage ou de s'écarter du consensus qui s'était fait en 2015 sur l'avortement». Elle dit aussi s'opposer à «l'abolition totale de la peine de mort» et rappelle son appel à «une législation pour lutter contre l'enrichissement illégal». Le secrétariat général du PJD a également mis en garde contre toute tentative de «la présidence de la Chambre des représentants d'employer pour une étude douteuse sur les valeurs sociétales, qui a été réalisée sans la participation de l'opposition et de la société civile».