L'ONG AIDA et l'association Bayti, en collaboration avec la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), ont organisé ce lundi par visioconférence l'atelier de lancement du projet «Ensemble pour une justice amie des enfants» (Maa'n min ajli aadala sadika lilatfal). Cofinancé par l'Union européenne, ce projet ambitionne de promouvoir les droits des enfants et de faciliter la réinsertion des détenus mineurs dans les centres de réforme et d'éducation qui leur sont dédiés, outre le renforcement du processus de la promotion des droits de l'enfant et de la bonne gouvernance, indique un communiqué des organisateurs. Le projet vise également à «contribuer à assurer une justice adaptée aux mineurs en conflit avec la loi, garantissant le respect de leurs droits conformément aux standards internationaux», tout en atteignant son objectif spécifique qui est de «renforcer la protection des droits des détenus mineurs par l'amélioration des conditions de détention et de réinsertion, ainsi que le renforcement de capacités et le plaidoyer auprès des détenteurs d'obligations et responsabilités», ajoute la même source. À travers la programmation d'une multitude activités, le projet vise à réaliser trois principaux résultats à savoir : le renforcement du respect des droits des mineurs en situation de détention par la mise en place d'un dispositif d'appui psychosocial, juridique et d'accompagnement à la sortie, la consolidation et le renforcement des capacités des opérateurs intervenants auprès des détenus mineurs, ainsi que la promotion des mesures alternatives à la privation de la liberté et les principes de la justice réparatrice. Le projet se déroulera dans les Centres de réforme et d'éducation (CRE) au Maroc, et plus précisément ceux de la Région de Casablanca-Settat, à savoir les centres de Ain Sebaa et Benslimane.