juge d'instruction chargée du dossier de l'avion assurant la liaison aérienne entre le Maroc et la Turquie, détourné la semaine dernière à Palma de Majorque, a décidé de garder 12 Marocains en détention provisoire, dans le cadre cette affaire. La juge a également écarté toute possibilité de bénéficier d'une liberté provisoire sous caution. Les 12 Marocains sont inculpés de délits de sédition et de contrainte, à l'exception de deux d'entre eux, qui sont également accusé de délit de favoriser l'immigration irrégulière. La juge n'a pas donné suite à la demande du procureur, qui espérait que les migrants soient inculpés également pour délit d'atteinte à l'ordre public, écrit La Vanguardia. Des sources judiciaires ont confié au média qu'il existe de «sérieux doutes» sur la pertinence de la sédition dans ces événements. Selon les enquêteurs de l'affaire Palma, les migrants ont provoqué, vendredi, la fermeture de l'aéroport de Palma pendant des heures. Selon l'hypothèse principale sur laquelle travaille la police espagnoles, les billets ont été acquis après que le plan orchestré - via la page Facebook sous le nom de Brooklyn - a encouragé «les gens qui veulent émigrer» à «réserver dans un avion à destination de la Turquie qui survole l'Espagne». L'un des passagers avait ensuite stimulé un malaise pour forcer un atterrissage d'urgence lorsque l'avion survolait les Îles Baléares. La même source rappelle que 24 jeunes marocains ont participé à cette tentative. En plus des 12 jeunes arrêtés, 12 autres sont toujours recherchés par les autorités espagnoles.