Un pas un avant deux pas en arrière. Questionné au sujet de la réouverture de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, lors d'une conférence de presse, hier, lundi 10 juillet, à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé que «cette question n'est pas à l'ordre du jour», rapporte l'Expression. Dans un langage très diplomatique, le ministre algérien a précisé que «ce dossier est lié au développement des relations bilatérales qui peuvent aboutir à terme à la résolution de ce différend.» La froideur des propos du ministre des Affaires étrangères contraste avec l'optimisme, il y a quelques mois, du premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia. Dans une interview au quotidien arabophone El-Khabar, le 14 mars, il avait estimé que les frontières terrestres seraient «tôt ou tard» ouvertes entre le Maroc et l'Algérie. «Les choses avancent actuellement de manière excellente sur la base de visites échangées et de réunions des deux côtés, ce qui annonce un réchauffement des relations», avait-il alors affirmé.