Le secrétaire d'Etat adjoint par intérim aux Affaires du Proche-Orient, Joey Hood s'est réuni à Alger, avec le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations. Le responsable américain a consacré également du temps à l'agence officielle APS pour répondre à des questions portant sur les relations bilatérales, la situation au Sahel, la crise en Libye et surtout la position de l'administration Biden sur le dossier du Sahara occidental. «Notre position est la suivante : Nous voulons que les Nations unies dirigent le processus qui devra conduire à un accord accepté par l'ensemble des parties, garantissant la paix et la stabilité», a-t-il indiqué. Une solution qui «sera bénéfique pour la région». Hood a précisé que son pays déploie des efforts en vue de la réalisation de cet objectif. Il a ajouté que les Etats-Unis souhaitent la nomination «dans les plus brefs délais» d'un nouvel envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental afin d'encourager les parties à emprunter la voie des négociations. Un vœu déjà exprimé, le 29 mars, par son supérieur hiérarchique, Antony Blinken, lors d'une réunion avec Antonio Guterres. Dans ses déclarations à l'APS, Joey Hood a évité d'aborder la très sensible reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara. A rappeler que Joey Hood effectue, du 24 au 29 juillet, une tournée en Algérie, au Maroc et au Koweït.