La semaine dernière les chefs des diplomaties américaine et espagnole se sont entretenus pour préparer la très attendue rencontre entre le premier ministre espagnol Pédro Sanchez et président américain Joe Biden. Mais au finish, la très attendue "rencontre" n'a duré que moins de 30 secondes. Lors de leur rencontre préparatoire, Arancha González Laya, ministre espagnole des Affaires étrangères, avait déclaré que la rencontre serait l'occasion "de réaffirmer la forte alliance, l'amitié et la relation transatlantique entre les Etats-Unis et l'Espagne". La semaine dernière des médias espagnols avaient longuement fourni des informations sur la « réunion supposée » du président espagnol, et dans laquelle des « gros dossiers » seraient débattus, semblent être restés dans une simple et tant attendue photographie de Sánchez avec Biden, après la photo de famille de tous les dirigeants membres de l'OTAN. En ce sens, il n'y a aucune trace de la prétendue "réunion" à l'ordre du jour de Biden. Au contraire, il y a les rencontres du locataire de la Maison Blanche avec les présidents estonien, Kaja Kallas, letton, Egil Levits et lituanien, Gitana Nausedas, ainsi que le président turc Recep Tayyip Erdogan. Malgré l'écho donné au rendez-vous tant attendu au cours de la semaine dernière, l'incrédulité parmi les médias espagnols était généralisée, se demandant si la photo dans le couloir était tout ou s'il y aurait une autre réunion plus tard. La réponse du gouvernement espagnol n'a pas tardé à déclarer que "c'était tout pour l'instant", qualifiant l'entretien de "premier contact" et que la photo était "convenue comme preuve de l'excellente relation qui existe entre les deux pays". Le sommet permettra à Joe Biden d'avoir son premier contact avec les dirigeants de l'OTAN. La réunion servira également à donner le feu vert à l'Agenda 2030, un document qui définit les grandes lignes de l'action de l'OTAN tout au long de cette décennie.