Le complexe de Noor Ouarzazate, l'un des plus grands parcs solaires du monde, contribue à la transition énergétique de l'Afrique, selon la Banque africaine de développement (BAD). De tels projets, qui visent à fournir de l'énergie à l'Afrique tout en préservant l'environnement, contribuent à jeter les bases d'une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent, écrit la BAD sur son site officiel. Le Maroc, qui a l'ambition de porter la part des énergies renouvelables à 52% dans son mix énergétique en 2030, a opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, dans le but de mettre en place des capacités de production supplémentaires d'électricité à partir d'un total de 6 000 mégawatts de sources éoliennes, hydroélectriques et solaires, rappelle l'institution financière panafricaine. En lançant le programme solaire «Noor» en 2009, le Maroc a prévu, pour 2020, une capacité supplémentaire d'au moins 2 000 mégawatts pour la seule source solaire, ajoute la BAD. Le complexe solaire de Noor Ouarzazate, au sud-est de Marrakech, a été le premier projet développé dans le cadre de cette stratégie énergétique. Avec une capacité de 580 mégawatts répartis sur quatre centrales, ce complexe est l'un des plus grands parcs solaires au monde. «Il fournit désormais près de deux millions de Marocains en électricité et évite l'émission dans l'atmosphère de près d'un million de tonnes de gaz à effet de serre par an», selon la BAD. Structuré selon une approche de partenariat public-privé, le projet de complexe solaire de Noor Ouarzazate a été soutenu par la BAD. Au total, la Banque basée à Abidjan a contribué 485 millions USD au projet au cours des différentes phases.