Connu pour les détournements de l'aide humanitaire destinée aux Sahraouis des camps de Tindouf et pour ses extravagances sexuelles, le chef du polisario Brahim Ghali a été de nouveau épinglé pour ses richesses inouïes qui font de lui l'homme le plus haï dans les camps. Des révélations faites par le Forum de soutien aux Autonomistes de Tindouf (Forsatin), dans le sillage de la collecte d'importantes aides humanitaires par des ONG espagnoles, indiquent que les dons sont, comme par le passé, partagés par l'entourage de Brahim Ghali, au détriment des sahraouis démunis dans les camps. Le fruit de cette rapine vient alimenter la fortune personnelle du chef du polisario, qui est tellement indécente qu'il ne s'est même pas soucié des 200 millions de dinars algériens que lui a dérobés son neveu, affirme Forsatin. Le site du Forum des Autonomistes s'interroge sur la provenance de cette richesse qui permet aussi à Brahim Ghali d'entretenir un nombre incalculable de femmes au gré de ses 23 mariages. Ainsi, il n'hésite pas à manipuler de jeunes femmes sahraouies qu'il utilise pour piéger les opposants du polisario dans des scandales sexuels. C'est cette fortune qui permet également à ses enfants de voyager constamment à l'étranger, où ils fréquentent de prestigieuses écoles, alors que les jeunes sahraouis tentent de survivre comme ils peuvent dans les conditions misérables du désert, s'indigne Forsatin. Outre le vol systématique de l'aide humanitaire, le chef du polisario, avec son frère Ali Ould Sayed Al Mustapha, compte sur le détournement d'énormes quantités de carburant qu'il revend en toute impunité dans le nord de la Mauritanie, détaille le Forum.