Des opposants au Polisario dans les camps de Tindouf ont pu récemment distribuer des documents prouvant l'implication de hauts responsables de ce mouvement séparatiste dans le trafic des aides internationales. Selon des informations venant des camps de Rabbouni à Tindouf, la direction de la RASD est en colère ces derniers jours suite à la publication des documents par les militants du Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin), et qui ont mis à nu les agissements de cette bande séparatiste qui exploite depuis 1976 les souffrances des populations des camps. De surcroît et sur l'ordre de leur mentor algérien, et pour étouffer ce scandale, les milices de la Rasd ont procédé depuis la publication de ces documents au durcissement des mesures de contrôle et la surveillance étroite des personnes à l'origine de la fuite de ces données qui contiennent avec détail une liste des hauts dirigeants corrompus du Polisario. Ces sources ajoutent que le détournement des aides humanitaires est une monnaie courante dans les camps de la honte à Tindouf, devenus une source d'enrichissement rapide des dirigeants de la pseudo Rasd. Dans ce sens et à maintes reprises, des rapports élaborés par des organismes internationaux ont fait état d'un grave détournement des aides humanitaires internationales destinées à la population de Tindouf par la direction du Polisario et ses complices de l'armée algérienne. Et d'ajouter qu'une fois aux ports algériens, notamment celui d'Oran, ces aides restent bloquées plusieurs mois avant d'être acheminées vers Tindouf ou vers d'autres destinations, alors que les malheureux habitants des camps demeurent dans le besoin et leur part se trouve considérablement réduite. Des conteneurs entiers ont été détournés de leur destination, et les enfants de ces camps continuent d'être utilsés en tant que fonds de commerce par la direction de la chimérique Rasd et les hauts officiers algériens pour susciter la sympathie de la communauté internationale, et qui n'hésitent pas à falsifier les documents des populations ciblées pour faire augmenter les quantités d'aides alimentaires reçues. D'ailleurs, le clan mafieux qui dirige la Rasd recourt à plusieurs ruses pour atteindre cet objectif, dont le gonflement du nombre des habitants de ces camps pour induire en erreur la communauté internationale et grâce à un silence radio du Croissant rouge algérien qui chapeaute normalement cette opération, et qui bloque ses mécanismes de contrôle et de monitoring chaque fois qu'il s'agit de cette région du territoire algérien. Les dirigeants du Polisario n'ont jamais autorisé aux ONG internationales de distribuer directement les aides aux populations des camps. En effet, à plusieurs reprises les tournées effectuées par les représentants de ces ONG dans les marchés mauritaniens et maliens ont permis à ces derniers de s'arrêter sur l'ampleur de ce phénomène. Dans ce sens, ces contrôleurs ont mis la main sur des milliers de tonnes d'aide alimentaire, notamment de l'huile, la farine et le riz, revendues en plein public dans ces pays, via des intermédiaires au solde de la direction de la Rasd, qui tire profit de ce commerce illégal. Pour Forsatin, les dirigeants ont accumulé des fortunes colossales et sont devenus en un court laps de temps parmi les richissimes hommes d'affaires avec des comptes bancaires et biens immobiliers dispersés en Europe, d'ou la nécessité d'une intervention de la communauté internationale pour prendre des sanctions contre le Polisario qui gère l'aide destinée aux Sahraouis des camps de Tindouf, ainsi à l'encontre du pays hôte qui ne respecte pas les règles du droit international humanitaire.