La loi budgétaire pour l'année 2019, promulguée par le président Donald Trump, inclut le Sahara marocain dans les aides financières attribuées au Maroc, ce qui constitue un revers cinglant pour les adversaires du Maroc. Hormis le budget accordé pour renforcer la sécurité à la frontière mexicaine, la loi budgétaire américaine inclus un volet relatif au Sahara marocain dans les aides financières attribuées au Maroc à travers l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Cette décision, saluée par le Maroc, qui estime que « les pouvoirs exécutif et législatif américains, incarnés respectivement par le Président et les deux chambres du Congrès, s'accordent à considérer la région du Sahara comme partie intégrante du Maroc et à la faire bénéficier des fonds de coopération au même titre que toutes les autres régions du Royaume ». « Ce développement au niveau des Etats-Unis intervient quelques jours après l'adoption par l'Union Européenne des accords agricole et de pêche qui s'appliquent à l'ensemble du territoire national, y compris le Sahara marocain », note le communiqué du ministère des Affaires Etrangères. « Cette nouvelle loi budgétaire des Etats-Unis appelle l'Administration américaine à soumettre, après consultation du HCR et du Programme Alimentaire Mondial, un « rapport au Congrès sur les mesures prises pour renforcer la surveillance de la livraison des aides humanitaires destinées aux réfugiés dans la région d'Afrique du Nord », dans une allusion claire aux populations des camps de Tindouf, relevant que ces dispositions se font l'écho des détournements et trafics avérés et documentés de l'aide internationale destinée aux populations de ces camps », poursuit le communiqué.