« Développement durable : défi concurrentiel et relais de croissance » est le thème d'une conférence internationale tenue, mercredi à Marrakech, avec la participation d'un parterre d'acteurs institutionnels et d'experts nationaux et internationaux. Initiée par le Conseil de la Concurrence en partenariat avec l'Union Européenne, cette rencontre tend à examiner plusieurs questions liées notamment à l'impact de la transition vers une économie verte sur la concurrence et le financement du développement durable, aux retombées du développement durable sur les chaînes de production mondiales, aux défis de la consommation responsable et à la problématique de l'inflation. Dans ce sillage, les participants à ce conclave, rehaussé par la présence notamment du ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et du président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, ont expliqué que le développement durable vise à stimuler la croissance à la lumière des défis actuels auxquels est confrontée l'économie mondiale, notant que ce concept repose principalement sur la garantie du bien-être du plus grand nombre de la population mondiale en constante croissance. Lire aussi : L'éruption sous-marine japonaise donne vie à une nouvelle île Ils ont également mis l'accent sur l'importance du rôle des autorités de la concurrence, notamment en matière de lutte contre les pratiques qui violent le principe de concurrence, relevant qu'il s'agit de l'une des conditions primordiales pour assurer le développement durable dans le monde entier. L'action menée par les autorités de la concurrence pour accompagner la cadence des mutations survenues à l'échelle mondiale doit être fondée sur la contribution à l'intégration et au renforcement des principes de durabilité au niveau du marché, tout en maintenant des performances concurrentielles à même d'encourager l'innovation et la créativité, et de garantir le bien-être des consommateurs, ont-ils souligné. Cette conférence internationale vise à présenter les outils permettant aux autorités de concurrence de contribuer de manière efficace au renforcement de la durabilité et d'examiner les moyens d'intervention du secteur privé pour sa consolidation.