Les étudiants marocains revenus de l'Ukraine, attendent toujours leur intégration au système universitaire marocain conformément aux engagements du gouvernement. fatigués d'attendre, les parents d'élèves montent au créneau et rappellent au ministre de l'Enseignement supérieur le dossier « urgent ». Et pour s »y faire ils comptent organiser un sit in à Rabat pour marquer la cause. Après leur retour au Maroc, les étudiants marocains revenus de l'Ukraine, sont en attentes de solutions pour continuer leurs études dans leur pays, dans ce cadre le ministère de l'Enseignement supérieur avait lancé une plateforme pour pouvoir recenser ces étudiants et leurs disciplines. Las d'attendre, les parents d'élèves sous leur organisation dénommée l'Association nationale des parents d'étudiants marocains en Ukraine (ANPEMU), ont décidé de réagir à travers un appel à un sit-in, devant le ministère de l'Enseignement supérieur, le mercredi 17 août, à partir de 10h00, rapporte Le360. Mieux, « les membres de l'association invitent ainsi les étudiants concernés et leurs parents à participer activement à toutes les formes de lutte, qui seront ultérieurement annoncées, pour défendre leurs demandes », ajoute la source. Pour rendre effectif l'intégration des étudiants, le ministère avait déjà annoncé l'organisation de concours, pour intégrer les étudiants rapatriés dans le système éducatif marocain. Le concours tiendra compte du mérite, de la note obtenue au concours national et du nombre de places disponibles dans les facultés et écoles. Lire aussi: Les étudiants marocains en Ukraine pourraient être transférés vers d'autres pays La plateforme a accueilli les dossiers de 7283 étudiants dossiers, 75% d'entre eux suivaient des formations en médecine, médecine dentaire et pharmacie, à savoir 665 de cette catégorie sont en première année, 504 en deuxième, 700 en troisième, 674 en quatrième et les 755 restants ont quitté le pays après avoir fini leurs études d'une année. Tandis que 21% des étudiants étaient dans des formations d'ingénierie, et 1% représentant 91 étudiants, continuaient leurs études en droit, économie et administration. Or 53 personnes n'ont pas spécifié leurs disciplines dans les dossiers envoyés sur le portail dédié à cette affaire. Le ministère responsable est en travail continu pour trouver des solutions qui peuvent décrypter cette situation pour les étudiants marocains. Parmi les alternatives que propose le ministère, celle qui donne aux personnes intéressées de poursuivre leurs cursus en Hongrie, qui à travers son ambassade à Rabat, a affirmé sa disposition pour accueillir 1000 étudiants. La Roumanie de sa part a confirmé sa volonté à admettre facilement les étudiants en première, en deuxième et en troisième année.