Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation a mis en place une plateforme en faveur des étudiants marocains en Ukraine. Ces derniers doivent y déposer les pièces justificatives attestant leurs cursus de formation dans les universités ukrainiennes. Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation continue de gérer le dossier des étudiants marocains en Ukraine. Après avoir lancé la procédure de recensement, le Département d'Abdellatif Miraoui procède à l'examen du cursus universitaire de tous les étudiants inscrits dans la plateforme électronique. Le ministère a annoncé, ce mercredi, dans un communiqué, la mise en place d'une nouvelle plateforme pour le dépôt des pièces justificatives attestant leurs cursus de formation dans les universités ukrainiennes. La période de dépôt des dossiers s'entend du 18 au 31 mai courant, précise la même source, ajoutant que le dépôt de candidature se fera par étape, à savoir, l'inscription, le téléchargement de la déclaration sur l'honneur et puis le chargement des documents demandés. Ainsi, les étudiants concernés vont pouvoir justifier leurs parcours universitaires en soumettant les attestations et les documents qui prouvent leur inscription dans les universités ukrainiennes. Rappelons que 7283 dossiers ont été déposés au niveau de la plateforme électronique jusqu'au 6 mai 2022. 75% des étudiants inscrits ont déclaré faire des. Pour le reste, 21% des étudiants ayant soumis leurs dossiers font des études en ingénierie tandis que 1% seulement (91 personnes) font des études de droit, d'économie ou d'administration. Selon les données du ministère de tutelle, 53 personnes inscrites n'ont pas mentionné leurs spécialités en s'inscrivant sur la plateforme. Le Département d'Abdellatif Miraoui examine deux solutions envisageables pour régler la situation de ces étudiants qui ont fui la guerre. Ces derniers pourront s'intégrer dans les universités marocaines ou poursuivre leurs études dans des pays comme la Hongrie ou la Roumanie qui fait part de leur volonté d'accueillir une partie d'entre eux.