Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a "fermement" condamné, dimanche, l'attaque perpétrée contre des civils près du village de Songho, sur la route Songho-Bandiagara, dans le centre du Mali. Plus de 30 civils ont été tués et plusieurs autres blessés dans cette attaque perpétrée vendredi dernier. « Le Secrétaire général présente ses profondes condoléances aux familles endeuillées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés", a indiqué le porte-parole du chef de l'ONU dans un communiqué. M. Guterres a souligné que de telles attaques "délibérées" contre la population civile constituent de "graves violations (…) du droit international humanitaire", ajoutant que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est prête à aider les autorités maliennes à traduire en justice les auteurs de ces crimes. La MINUSMA a dépêché des casques bleus dans la région, a-t-il fait savoir. Le SG de l'ONU a également réitéré le soutien "continu" et la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le gouvernement du Mali, notamment en renforçant la capacité de la MINUSMA à protéger les civils dans le centre du Mali et en soutenant une stratégie dirigée par le gouvernement pour stabiliser cette région. Dans un communiqué publié samedi, les autorités maliennes ont promis que « toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique ». Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national à compter du dimanche 5 décembre, en hommage aux victimes de cette attaque « terroriste ».