Le budget alloué aux bourses d'études est passé de 1,6 milliard de dirhams (MMDH) en 2017 à 2,39 MMDH en 2021, a relevé lundi à Rabat, le ministre délégué chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, sur « le refus d'octroi de bourses d'études à certains étudiants », M. Ouaouicha a relevé que le ministère a revu à la hausse le budget alloué aux bourses, suite à la suspension des services de restauration et d'hébergement (soit 200 millions de DH accordés sous forme de bourses au profit des étudiants). Ce budget a permis d'octroyer 155.000 bourses supplémentaires au profit de nouveaux étudiants au titre de l'année universitaire 2020-2021, pour atteindre quelque 400.000 étudiants boursiers, contre 329.000 en 2017, a indiqué le ministre délégué, ajoutant que le nombre de boursiers en master et doctorat avoisine les 30.000. Par ailleurs, M. Ouaouicha a mis en exergue le projet de décret n° 2.20.407 modifiant et complétant le décret 2.18.512 du 9 ramadan 1440 (15 mai 2019), fixant les conditions et modalités de versement aux étudiants des bourses d'étude et les conditions et modalités de mise des crédits réservés à ces bourses à la disposition de l'Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelle, expliquant que le projet de décret stipule la distribution des bourses allouées à la préparation des diplômes de docteur en médecine, de docteur en pharmacie, de docteur en médecine dentaire, de docteur vétérinaire, d'ingénieur d'Etat, d'architecte ou de diplôme d'institutions de commerce et de gestion, pour les étudiants qui poursuivent leurs études au Maroc. Concernant les conditions d'octroi des bourses d'études, le responsable gouvernemental a expliqué pour le cycle de licence, il est principalement question du critère social, tandis que pour le cycle de master, le critère académique est également pris en compte. En ce qui concerne le cycle de doctorat, il est seulement question du critère académique, a-t-il précisé. M. Ouaouicha a estimé que cette question constitue un défis majeur pour le gouvernement, relevant que malgré les efforts déployés, certaines demandes de bourses demeurent sans réponses au vu des moyens limités.