La conférence internationale organisée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) sur le thème « La régulation des médias dans un environnement numérique, mobile et social : impératifs d'adaptation et enjeux de refondation » a clôt ses travaux vendredi 31 janvier à Rabat. Tout en rappelant qu'« une démocratie ne peut fonctionner correctement sans citoyens informés par des médias, nouveaux ou classiques, libres, pluralistes et éthiques », Mme Latifa Akharbach, a relevé lors de son mot de clôture, la nécessité de réfléchir dans un cadre africain aux multiples effets culturels, démocratiques, sociétaux et économiques de la communication digitalisée et globalisée. Organisée sous le thème « Quelles réponses africaines aux défis de la transformation numérique des médias : problématiques économiques et attentes des citoyens ?», cette session a connu une forte participation d'instances de régulation de pays africains francophones, lusophones, arabophones. Les travaux ont été marqués par une grande convergence entre les intervenants qui ont tous relevé les multiples bénéfices de l'action inter-africaine notamment dans le domaine de la régulation des médias dont la finalité est de garantir les droits des citoyens africains à un paysage médiatique pluraliste et de qualité. A l'issue des travaux de la conférence, les participants ont rendu hommage à l'engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed IV en faveur du développement du continent africain. Ils ont également appelé au renforcement de la coopération Sud/Sud et à la promotion du RIARC en tant que plateforme continentale pleinement mobilisée pour relever le défi de la mutation numérique et ses nombreux effets sur les écosystèmes médiatiques et les sociétés africaines. A cet égard, les participants ont mis l'accent sur l'importance de l'action des régulateurs en matière de défense et de promotion de l'exception culturelle à travers les contenus médiatiques classiques et numériques. Cette conférence internationale s'inscrit dans le cadre du mandat de la HACA au titre de sa vice-présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) et de sa contribution à la mise en œuvre de la feuille de route 2020-21 du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM).