On a beau dire, et en dépit des tarabiscotages des propagandistes des services et des militaires algériens, la diplomatie marocaine ne cesse de battre en brèches ce qui reste encore de ce qu'on appelle la « vision algérienne de la question du Sahara ». Quarante-quatre ans de mauvaise foi ont passé , des campagnes incessantes de haine et de sabotage des divers processus des Nations unies, des agressions par polisario interposé, des milliards de pétro-dollars jetés par-dessus les sables mouvants, alors que le peuple algérien lutte pour sa dignité et pour sauvegarder ses richesses, une déconfiture diplomatique totale, des retraits impressionnants de la pseudo rasd, aujourd'hui réduite à une peau de chagrin, la férule lourde du pouvoir militaire, devenu une dictature ubuesque rejetée chaque vendredi et chaque mardi à Alger et partout par le peuple et par les étudiants, les figures légendaires du régime embastillés tantôt pour malversation et corruption, tantôt pour abus divers... A coup sûr le régime militaire algérien est plus qu'aux abois, il est confronté à la rue tout simplement, ce qui n'est guère une sinécure, d'autant plus que le déclenchement de la révolution algérienne remonte au 22 février dernier et en est à sa 29ème séquence. Le peuple algérien est déterminé à la poursuivre, et encore plus convaincu qu'il faut « chasser » les Apparatchiks de l'ancien régime, dont beaucoup sont confondus par la justice pour des faits de corruption, de détournements et de concussion. Depuis juillet 1962, c'est un ordre militaire qui règne à Alger, les Bouteflika, les Zeroual, Chadli et autres n'ayant été que les exécuteurs d'une politique d'oppression et de répression. Le pouvoir algérien, dans la même foulée, a crée « ex-nihilo » le problème du Sahara, poursuivant les mêmes desseins coloniaux des puissances ayant occupé auparavant le Sahara marocain. Il a, de ce fait, renié tous ses engagements et fait preuve de trahison des accords signés à Rabat en juillet 1961 par Farhat Abbes avec le Roi Hassan II, en janvier 1969 à Ifrane par Boumediène avec le même Hassan II sur la base d'un accord dénommé « Traité de paix », où le président algérien s'était engagé à participer militairement aux côtés du Maroc si besoin à la lutte de libération du Sahara... Mais la duplicité ayant été le dénominateur commun à la traîtrise des dirigeants algériens et à leur expansionnisme, le Maroc a accusé le coup. En avril-mai 1973, ce sont les « services » algériens et leurs homologues espagnols, dont un certain général Viguri qui avaient crée le polisario sur les franges maroco-mauritaniennes , dont tous les membres sont marocains... Etrange et troublante collusion entre les franquistes fascistes et les pseudos révolutionnaires algériens...dont un certain Qasdi Merbah notamment, né...tenez-vous bien à Fès et redoutable patron de la sécurité militaire (DRS) assassiné en 1993 probablement comme Mohamed Boudiaf par son lointain successeur...Mohamed Toufik Mediène. On peut toujours se poser encore la question de savoir pourquoi un tel acharnement des militaires algériens contre le Maroc ? Pourquoi soutiennent-ils aveuglément la création d'un Etat sans substance du nom de la rasd, alors que les Nations unies elles-mêmes en ont déjà récusé et le principe et l'application ? En 2007, l'envoyé spécial de l'ONU au Sahara, Peter van Walsum, diplomate néerlandais chevronné avait conclu sa mission en affirmant « qu'un Etat sahraoui indépendant n'avait aucune chance d'exister au Sahara »... Il ne croyait pas si bien dire : aussitôt, le gouvernement algérien a violemment protesté et exigé sa tête. Le pouvoir algérien a toujours manifesté un vif intérêt pour l'accès à l'océan Atlantique, et le calcul entrepris dès l'indépendance en 1962 est d'y parvenir coûte que coûte. Il a crée le polisario, croyant défaire et refaire à sa guise la carte et la géographie, usant de tous les subterfuges et de tous les moyens, finançant des campagnes et des opérations de sabotage antimarocaines...agitant une littérature sur « l'occupation du Sahara par le Maroc », alors que l'Accord tripartite, signé le 14 novembre 1975, par le Maroc, l'Espagne et la Mauritanie a parachevé la décolonisation négociée du territoire, en vertu de la Charte de l'ONU...Accord entériné un mois plus tard, en décembre de la même année , par l'Assemblée générale de l'organisation mondiale.