La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) vient de conclure avec succès les essais sur un système de reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation, qui sera rendu effectif à l'ouverture prochaine de l'autoroute Marrakech-Agadir. Ce système, dont les essais effectués sur l'axe Berrechid-Marrakech ont satisfait à toutes les conditions préalables à une mise en exploitation, est destiné à être généralisé à toutes les autoroutes à péage fermé pour assurer un meilleur contrôle et dissuader tout risque de fraude, indique mardi un communiqué d'ADM. Soulignant la nécessité d'adopter cette évolution avec la mise en service de trajets longs comme Casablanca-Agadir ou bientôt Rabat-Oujda, la même source précise que la reconnaissance automatique de plaques d'immatriculation, telle qu'elle sera appliquée par ADM, est composée d'un système de prise de vue par caméra et d'un puissant logiciel de traitement permettant de localiser et d'extraire en temps réel le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule qui passe dans son champ de vision. Ces informations, poursuit le communiqué, sont enregistrées sur la bande magnétique du ticket délivré à la borne d'entrée de l'autoroute. A la sortie, ce numéro de plaque est comparé à celui du véhicule qui se présente, et les contrevenants s'exposent au paiement correspondant au trajet le plus long de l'autoroute. Le système mis en place combine les technologies les plus récentes afin d'obtenir des images nettes des plaques d'immatriculation de jour comme de nuit et utilise la reconnaissance optique de caractères (OCR) sur des images prises par des caméras pour une reconnaissance optimale des plaques d'immatriculation, ajoute ADM, notant que ce système entièrement automatique et efficace 24h/24, est l'outil le plus indiqué pour gérer et assurer le contrô le du péage dans des systèmes fermés. La même source relève, par ailleurs, que la principale difficulté rencontrée concernait l'adaptation du système qui n'était pas conçu à l'origine pour reconnaître l'alphabet arabe, ce qui a nécessité beacoup de travail avant d'atteindre un degré de fiabilité satisfaisant. Et de conclure que les données concernant les véhicules ne sont pas enregistrées dans les systèmes informatiques d'ADM et ne servent exclusivement qu'au contrôle instantané au péage.
