La réhabilitation du travail politique est une responsabilité partagée qui interpelle aussi bien les partis, l'Etat que les citoyens, a affirmé M. Amine Sbihi, membre du bureau politique du Parti Progrès et Socialisme (PPS). Seule une action politique sérieuse basée sur des idées et des programmes est à même de permettre au Maroc de progresser et de se développer, a souligné, lundi, M. Sbihi, qui était l'invité de l'émission "Tayarate" (2M). M. Sbihi a estimé qu'il serait nécessaire de parvenir à une nouvelle entente politique qui ouvrirait la voie à une nouvelle génération de réformes, de nature à réhabiliter l'action politique et rétablir la confiance des citoyens. Il a indiqué, par ailleurs, que le huitième congrès du PPS intervient dans une conjoncture marquée notamment par des processus électoraux qui ont engendré "un nouveau paysage politique et partisan". Ces changements ont confronté le parti à de nouveaux défis sur les plans politique et organisationnel ainsi qu'au niveau de son programme économique et social, a-t-il dit, précisant que le parti a adopté une nouvelle approche en matière organisationnelle incarnée par un renforcement des sections locales, devenues des mécanismes fondamentaux dans l'action politique de proximité. Le document politique qui sera soumis au congrès s'interrogera si le Maroc est encore dans la phase de l'Alternance, une phase historique qui a permis au pays d'engranger des acquis fondamentaux sur les plans économique, social et des droits de l'Homme, a-t-il ajouté.
