Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) aspire à un contrat politique nouveau capable d'assurer les conditions du développement socio-économique. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Ismail Alaoui, a appelé, vendredi à Bouznika, à opter pour un contrat politique nouveau autour des différentes questions qui se posent sur la plan national, à même de réunir les conditions du développement économique et du progrès social escompté.Intervenant à l'ouverture d'une conférence nationale, organisée par le PPS sous le thème «Pour un contrat politique nouveau», M. Alaoui a indiqué que la situation actuelle du champ politique nécessite une révision totale des approches et des modes de travail et de gestion internes pour réhabiliter l'action partisane. Il a en outre ajouté, lors de cette rencontre marquée par la présence de plusieurs dirigeants de partis politiques, que le phénomène de désaffection politique qui met en péril notre expérience démocratique, incite tous les forces démocratiques du Maroc à réagir et trouver les explications nécessaires à ses différentes causes. «Des alliances politiques solides et actives, regroupant les forces démocratiques attachées à la consécration des acquis de notre peuple est un mécanisme important vers la démocratisation de la vie politique nationale», a dit M. Alaoui. Pour sa part, Mustapha Mansouri, président du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), a indiqué que «cette conférence constitue une occasion pour évaluer l'action politique nationale, ajoutant que les partis politiques marocains sont appelés plus que jamais à faire face aux discours qui sèment le désespoir parmi les citoyens qui se dressent en obstacles au développement de la vie politique donnant lieu à des phénomènes étranges aux pratiques partisanes». De son côté, Saâd Alami, membre de la comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, a souligné «la nécessité de trouver des solutions idoines pour surmonter les contraintes qu'affronte le paysage politique national, indiquant que le pays a besoin d'une réhabilitation de l'action politique et partisane». Fathallah Oualaalou, membre du bureau politique de l'Union socialiste des Forces populaires (USFP), a, quant à lui, affirmé «la nécessité d'adopter un contrat politique nouveau pour édifier une action politique sérieuse et constructive à travers l'amélioration de l'efficacité des organisations partisanes et le renforcement de leur intégration au sein de la société». Pour sa part, Thami Khayari, secrétaire national du Front des forces démocratiques (FFD), a indiqué que la conjoncture politique appelle à l'unification du mouvement progressiste nationale notant que la mise à niveau du champ politique marocain est tributaire de l'adoption de nouvelles mécanismes de gestion, d'encadrement et de communication politiques». Miloudi Moukharik, membre du secrétariat général de l'Union marocaine du travail (UMT), a souligné «l'importance de l'action syndicale dans la défense des droits des salariés, ajoutant que le véritable contrat politique passe par une refonte des pratiques démocratiques et partisanes au service des citoyens». Cette rencontre de trois jours, sera marquée par la participation d'environ un milier de militants du PPS représentant les différents secteurs, sections et régions et qui débattront du thème du «contrat politique»» à travers trois ateliers, à savoir «»le nouveau contrat politique et les enjeux de l'action politique», «le nouveau contrat politique et les enjeux économiques et sociaux» et «un parti en renouveau au service du progrès».