L'initiative d'autonomie des provinces du sud proposée par le Maroc représente une solution réaliste pour le règlement de la question du Sahara, a souligné vendredi, l'universitaire norvégien, M. M.Simmer Crispin. Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une série de rencontres avec des responsables et acteurs locaux à Laâyoune, M. Crispin, professeur à l'université Croix Rouge, s'est félicité de la dynamique du processus de développement que connaît la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra. M. Crispin, qui s'est dit " impressionné" par le niveau de développement que connaît la région, a précisé que sa visite à Laâyoune, en compagnie de l'universitaire Mme Govan Simmer Cilia et d'un groupe d'étudiants de différentes nationalités de ladite université, leur a permis de s'enquérir de visu de la situation dans la région. Lors d'une rencontre avec le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Mohamed Jelmous, la délégation s'est informée de l'évolution de la question du Sahara et de la position algérienne hostile à l'intégrité territoriale du Royaume et les efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution définitive à ce conflit artificiel dans le cadre de la souveraineté marocaine. Les membres de la délégation ont suivi à cette occasion deux exposés sur les réalisations accomplies dans la région dans différents secteurs économique, social, culturel et sportif, les potentialités de la région et les opportunités d'investissement dans les secteurs de pêche, du tourisme, de l'élevage, de l'énergie et des mines. Des explications leur ont été également fournies sur les efforts consentis par l'agence de promotion et de développement social et économique des provinces du sud pour consolider le processus de développement dans cette partie du Royaume. Au cours de cette visite, qui intervient à l'initiative de l'association Intimae (appartenance) pour le développement, les droits de l'Homme et la cohabitation, les membres de la délégation ont tenu des rencontres avec des membres des conseils élus, des chioukhs de tribus sahraouies, des associations civiles des droits de l'Homme et des ralliés ayant regagné la mère-patrie. Ils ont, de même, visité des installations socio-économiques, dont la station de dessalement de l'eau de mer, le port de Laâyoune, le hall aux poissons et les sièges de la radio et de la station de télévision de Laâyoune.