Le Consulat Général du Maroc à Dijon a organisé vendredi dans ses locaux une rencontre placée sous le thème "le Maroc face aux conventions internationales relatives aux mineurs et d'égalité de droit entre homme et femme", indique un communiqué du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération parvenu lundi à la MAP. Lors de cette conférence, organisée à l'occasion de la Journée internationale de la femme, Mme Soad Hammad, consul général du Maroc à Dijon, a mis l'accent sur les avancées réalisées en matière de promotion des droits de la femme au niveau mondial et la femme marocaine en particulier. Dans ce sens, elle a salué l'aspect novateur du nouveau code de la famille, impulsé par SM le Roi Mohammed VI, qui constitue à la fois un tournant décisif en faveur de l'égalité entre homme et femme et la démonstration que les valeurs universellement reconnues des droits humains et d'égalité sont parfaitement compatibles avec les finalités de l'Islam. A l'issue de cette rencontre, Mme Soad Hammad a formulé le voeu pour le renforcement de la coopération internationale de la société civile avec les plus hautes autorités gouvernementales afin que la question de la femme connaisse davantage de progrès. Pour sa part, M. Mahdaoui Abdellah, docteur en droit, avocat au barreau de Dijon, qui a dressé un bilan positif des innovations introduites par le nouveau code, a fait un exposé exhaustif qui a porté notamment sur la polygamie, le divorce, la séparation des biens, la Kafala et tous les problèmes juridiques y afférents. Il a également mis en relief les problèmes liés à l'application de la convention franco-marocaine, ainsi que le regard du juge français sur le nouveau code de la famille. Les intervenants lors de cette réunion, qui a porté sur plusieurs questions relatives à la condition de la femme et aux droits de l'enfant, ont unanimement salué le nouveau code de la famille, le qualifiant d'"avancée de taille" qui consacre le principe d'égalité entre l'homme et la femme et qui instaure un nouvel équilibre basé sur le respect mutuel et la stabilité au sein de la cellule familiale. Ont pris part à cette conférence-débat plusieurs personnalités de la société civile française, des avocats, des professeurs chercheurs, des étudiants, des présidents d'associations et des journalistes. Les débats de cette conférence ont porté notamment sur l'innovation du code de la famille par rapport à l'intérêt de l'enfant "Kafala", l'égalité des droits entre hommes et femmes et les innovations du code et l'ordre public international.