La société civile doit jouer un rôle important dans le futur espace régional, de telle manière à contribuer efficacement au développement intégré, ont souligné dimanche les participants à une journée d'étude à Errachidia, initiée par le Réseau des Associations des Oasis du Sud-Est (RADOSE). Cette rencontre, qui a réuni plusieurs acteurs associatifs locaux, a mis en avant les nouveaux rôles à assumer par les tissus associatifs dans les futures régions, notamment en matière d'encadrement, de participation, d'organisation, de plaidoyers, d'accompagnement et de contrôle. Les participants ont appelé les associations à adopter de nouvelles approches et d'entrer dans l'ère de bonne gouvernance, afin de capitaliser aussi bien les résultats que les expériences. "Le débat a vraiment reflété les aspirations de la société civile dans la participation à une démocratie régionale, à même d'assurer des équilibres culturels, géographiques, ainsi qu'économiques et de préconiser une complémentarité fructueuse", a déclaré Abdellah Souheir, président du RADOSE. Les participants ont aussi plaidé pour une démocratie locale et régionale participative, à même de permettre l'adhésion des citoyens à la gestion de la chose locale et régionale. Ils ont, en outre, appelé les organisations associatives, syndicales et politiques à multiplier les efforts en matière d'encadrement et d'organisation, afin de former des citoyens conscients et sensibles à l'intérêt général et mobilisés pour les intérêts locaux et nationaux. Cette rencontre a été marquée par la présentation de deux communications sur "la société civile et la régionalisation" et "les caractéristiques d'une jeune régionalisation".